Un homme incarcéré pour avoir attaqué au couteau un policier au commissariat de Saintes

Mardi 1er octobre, un policier du commissariat de Saintes a dû faire usage de son arme lors de l’ouverture de la cellule d’un homme placé en garde à vue pour des faits de violences. L’individu, qui avait prétexté vouloir se rendre aux toilettes, a subitement attaqué l’agent en tentant de lui porter un coup avec un couteau. Après plusieurs sommations, le policier n’a pas eu le choix de se défendre en tirant L’homme a été blessé à la main. La balle a également atteint son abdomen. L’individu, âgé de 39 ans, était en état d’ébriété au moment des faits. Il vient d’être mis en examen et a été placé en détention provisoire.

Une directive européenne déstabilisant l’affaire

L’incident a eu lieu le 1er octobre, jour où l’interdiction de filmer les cellules de garde à vue est entrée en vigueur, sauf exceptions, conformément à une directive européenne. Le parquet avait alors confirmé l’absence de vidéoprotection dans les cellules du commissariat à ce moment-là, malgré des conditions qui n’étaient pas réunies. L’individu aurait réussi à introduire un couteau dans sa cellule en le cachant dans ses fesses, un endroit qui échappe aux palpations de sécurité effectuées lors des fouilles.

 L’agresseur au couteau placé en détention

Déjà condamné à cinq reprises pour divers délits, dont notamment des violences, des infractions routières et usage de stupéfiants, il souffrait également de troubles psychiatriques. Lors de son audition, il a admis avoir agressé le policier, mais a nié avoir eu l’intention de le tuer, affirmant par ailleurs ne pas souffrir de troubles mentaux. Si sa responsabilité pénale est confirmée, elle pourrait être jugée devant une cour d’assises pour les actes qui lui sont reprochés. À l’issue de sa garde à vue, l’homme a été placé en détention provisoire en attendant la fin de l’enquête. Cependant, cette détention ne se déroulera pas à la maison d’arrêt de Saintes, mais dans une unité médicalisée située à Bordeaux. Il est également mis en examen pour « tentative d’homicide volontaire sur un fonctionnaire de la police nationale ».

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