Société
Abandon du Doliprane : la conséquence de dix ans d’échecs industriels
Ce lundi 21 octobre, le groupe pharmaceutique Sanofi, a confirmé la vente de sa division Opella, au fonds américain CD&R. Malgré un « accord tripartite » annoncé par Bercy, promettant « le plus haut niveau de garanties », cette cession renforce la dépendance de notre pays aux intérêts étrangers.
Ce lundi 21 octobre, le groupe pharmaceutique Sanofi, a confirmé la vente du Doliprane, au fonds américain CD&R. Malgré un « accord tripartite » annoncé par Bercy, promettant « le plus haut niveau de garanties », cette cession renforce la dépendance de notre pays aux intérêts étrangers.
Le silence complice des élites politiques françaises
La cession de la division Opella de Sanofi, incluant la marque emblématique Doliprane, au fonds américain Clayton, Dubilier & Rice (CD&R), symbolise une nouvelle capitulation économique. Ce transfert place l’un des fleurons de l’industrie pharmaceutique française sous contrôle étranger, accentuant notre dépendance aux intérêts américains.
Derrière des promesses vagues de maintenir la production en France, c’est la souveraineté nationale qui est menacée. Cette cession trahit une tendance alarmante : la France se trouve de plus en plus vulnérable face aux stratégies prédatrices des grandes puissances économiques.
Loin d’être une vente isolée, cette transaction, bien que symbolique, s’inscrit dans une suite d’abandons qui remettent en cause la maîtrise des secteurs vitaux pour la France. Après Alstom, Technip, Lafarge et la branche nucléaire d’EDF, c’est maintenant au tour de Sanofi de passer sous pavillon américain. Chaque cession renforce l’emprise étrangère sur des secteurs clés de l’économie française et les gouvernements successifs semblent impuissants, voire complices.
L’exemple de Sanofi est emblématique de cette déchéance silencieuse : un joyau de la santé française, garant de l’accès à des médicaments essentiels, est cédé sans réelle résistance. Les élites politiques françaises, dont l’inaction devient flagrante, semblent se contenter de réactions timides. Le mini
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite, profitez de nos offres sans engagement !
Aucun commentaire
Loading