Société
Affaire des viols de Mazan : la complicité glaçante de l’ex-compagne d’Abdelali D.
L’affaire des viols de Mazan continue de révéler des complicités inattendues. Notamment celle de l’ex-compagne d’Abdelali D., l’un des six nouveaux accusés, qui l’a emmené à deux reprises au domicile des Pélicot.
L’affaire des viols de Mazan, l’une des plus choquantes de ces dernières décennies, continue de révéler des détails inquiétants. Depuis l’arrestation de Dominique Pelicot, accusé d’avoir orchestré le viol systématique de sa propre femme sur près d’une décennie, la liste des co-accusés s’allonge.
Mazan : la complice silencieuse
Parmi les six nouveaux accusés figurant au procès, Abdelali D., surnommé « Mehdi », se démarque particulièrement par l’implication inattendue de sa compagne de l’époque. Non seulement cette dernière l’attendait dans la voiture lors de ses visites chez les Pelicot, mais elle l’aurait également conduit sur les lieux, favorisant ainsi son implication dans les faits. Il s’était rendu à deux reprises au domicile des Pelicot dans le Vaucluse, d’abord en janvier puis de nouveau en mars 2018.
Ce nouvel élément ajoute une dimension encore plus dérangeante à l’affaire. Comment une conjointe a-t-elle pu non seulement tolérer, mais aussi activement faciliter de tels actes ?
Sous la pression des images, Abdelali D. confesse avant d’être frappé par un AVC
Dès le départ, Abdelali D. a farouchement nié son implication, malgré des preuves accablantes : des photos extraites des vidéos filmées dans la chambre des Pelicot. Il s’agissait selon lui simplement d’un « sosie ». Mais sous la pression des faits et des images irréfutables, il a finalement fini par admettre sa culpabilité lors du premier jour d’audience. Peu de temps après ces révélations, le prévenu a été frappé par un AVC qui l’a laissé partiellement hémiplégique.
L’affaire Mazan continue de dévoiler ses couches de souffrance et de trahison, avec des accusés dont le nombre ne cesse de croître et un réseau de complicité qui, semble-t-il, dépasse largement les seuls coupables directs. L’implication de la femme d’Abdelali D. dans cette affaire, même indirecte, ne doit pas être minimisée. Loin d’être un simple témoin silencieux, elle est une actrice du drame.
À lire : Affaire des viols de Mazan : l’accusé Mohamed R. déjà condamné pour avoir violé sa fille
Aucun commentaire
Loading