Munich : JD Vance secoue l’Europe avec un discours sans concession sur l’immigration et la liberté d’expression

Son discours, qui a fait réagir la classe politique française, rappelle que les États-Unis sous l’ère Trump 2.0 ne comptent pas épargner leurs alliés européens. 

Dans un contexte marqué par l’attaque à la voiture-bélier de Munich, dont le suspect est un demandeur d’asile afghan, JD Vance n’a pas mâché ses mots. Il a directement interpellé les gouvernements européens sur leur gestion des flux migratoires :

« Aucun électeur sur ce continent n’est allé aux urnes pour ouvrir les vannes à des millions d’immigrants non contrôlés. »

Selon lui, les dirigeants européens ignorent la volonté de leur peuple et compromettent ainsi la démocratie. L’élu de l’Ohio a mis en garde contre les conséquences de cette politique :

« Si vous fuyez vos propres électeurs, il n’y a rien que l’Amérique puisse faire pour vous. »

JD Vance a également souligné que la censure et la répression des opinions dissidentes en Europe affaiblissent le débat démocratique. Il a critiqué des décisions récentes, comme la condamnation d’un militant chrétien en Suède ou la restriction de l’expression politique au Royaume-Uni, affirmant que l’Europe s’éloigne de ses valeurs fondamentales.

Ce discours, qui résonne particulièrement à droite, a été largement salué par certains leaders français. Alexandre Avril, vice-président de l’UDR, a qualifié l’intervention de JD Vance de « discours du siècle », dénonçant le déni des élites européennes face aux préoccupations populaires.

« Les leaders européens, à commencer par Emmanuel Macron, devraient entendre ces mots très sages. Il est bien regrettable que le vice-président américain en vienne à défendre la voix des Européens mieux que la plupart de leurs dirigeants… »

Même tonalité du côté de Virginie Joron, eurodéputée RN, qui a applaudi l’intervention de JD Vance sur X :

« Il a remis l’église au milieu du village en tançant les gouvernements européens pour avoir ignoré la volonté de leur peuple. »

 En revanche, du côté du gouvernement français, les réactions sont plus crispées. Si Emmanuel Macron n’a pas encore officiellement répondu, plusieurs membres de la majorité ont dénoncé « une ingérence inacceptable » des États-Unis dans les affaires européennes. Nathalie Loiseau a réagi et dénoncé un JD Vance « à coté de la plaque ».

En livrant un tel discours, JD Vance affiche la ligne dure de l’administration Trump 2.0 : une Amérique qui exige des Européens qu’ils rétablissent leur souveraineté et écoutent leurs citoyens sur l’immigration et les libertés publiques.

Sa conclusion a été reçue comme un avertissement :

« Croire en la démocratie, c’est comprendre que chacun de nos citoyens a de la sagesse et une voix. »

Une phrase qui résonne comme un appel aux Européens à reprendre le contrôle – un message qui trouve un large écho parmi les forces conservatrices du continent.