Politique
Bruno Clavet député RN « Nous devons rétablir l’ordre en France ! »
Bruno Clavet était aujourd’hui invité dans notre matinale. Le député du Pas-de-Calais a évoqué les exactions de l’extrême gauche, et le bilan sécuritaire d’Emmanuel Macron.
Un entretien réalisé dans le cadre de notre matinale
Jordan Florentin : Votre collègue Alexandre Allegret-Pillot a été enfariné dans les Cévennes. Il a d’ailleurs porté plainte. Selon-vous, de quoi cet acte est-il le témoin ?
Le Rassemblement national a sa place dans toutes les rues de France. Nous sommes aujourd’hui le premier parti du pays, nous avons 11 millions d’électeurs et nous sommes en capacité de peser sur les décisions. Au-delà de son cas, il y a eu d’autres agressions de permanences de députés du RN. Nous nous rendons compte qu’il y a une violence qui s’installe majoritairement de la part de l’extrême gauche. Il n’y a d’ailleurs aucune volonté de l’État, seulement des paroles, mais aucune action.
L’extrême gauche parvient toujours à justifier ce genre d’action, à travers une pseudo-bataille contre l’extrême droite. En effet, pour eux, tout est acceptable tant qu’ils sont à l’origine de ces exactions. Il y a une violence de la gauche qui s’installe partout dans les rues de France.
L’ensauvagement de la France se traduit notamment par une violence caractérisée d’individus de plus en plus jeunes. Quelle est votre analyse ?
Nous pouvons le constater au quotidien, je pense particulièrement à ce jeune de 14 ans à Marseille qui a tué un chauffeur de VTC. La violence se répand de plus en plus, dans nos rues, mais aussi à travers des individus de plus en plus jeunes. Lors d’une commission des affaires culturelles et de l’éducation, nous avons interrogé des syndicats – et nous avons très surpris de l’attitude de certains syndicats d’extrême gauche. En effet, ils ont réclamé la création d’une commission d’enquête sur les violences d’extrême droite dans les facs.
Selon eux, le danger aujourd’hui dans les facs, c’est davantage l’UNI plutôt que l’UNEF ou l’Union Étudiante. De plus, j’ai interpellé Edouard Geffray le directeur général de l’enseignement scolaire, sur la question de Sciences Po. Sa réponse était sans appel, courage, fuyons, nous ne pouvons rien faire. Lorsque des étudiants empêchent d’autres élèves de rentrer dans une salle de cours à cause de leur religion, nous nous rendons compte que ces syndicats sont biberonnés par l’idéologie de Jean-Luc Mélenchon.
La parution prochaine du livre de Jordan Bardella suscite la polémique à gauche. Pourquoi un simple ouvrage peut-il être autant contesté dans notre pays ?
Nous devons faire la promotion de ce livre, car Jordan est amené à devenir un de nos grands responsables politiques. Au-delà de ça, on se rend compte que cette censure vient toujours de l’extrême gauche. Alors même que ces gens soutiennent les intermittents du spectacle, la création. Il y a une forme de censure qui s’installe et qu’on laisse prospérer.
Le syndicat SUD souhaite empêcher la publicité du livre de Jordan. Pour autant, je pense que c’est la meilleure promotion pour son livre. À vouloir cacher quelque chose, finalement, on lui donne de l’importance. Je pense donc que nous pouvons remercier la gauche.
Pour la seule année 2023, on compte 15 150 agressions de policiers. C’est le bilan de Gérald Darmanin et d’Emmanuel Macron. Que doit-on faire face à cette terreur face à la police ?
Je souhaite exprimer tout mon soutien envers les forces de l’ordre qui subissent cela au quotidien. Je suis moi-même issu d’une famille qui comporte beaucoup de policiers. Néanmoins, si nous en sommes là, c’est à cause d’un laxisme de l’État. En effet, aujourd’hui la police ne fait plus peur, tout comme les gendarmes ou l’armée. L’État a abandonné une de ses missions, à savoir faire en sorte que les jeunes Français apprennent à respecter les représentants de l’État. Il faut alourdir les peines, mettre également en place une présomption d’innocence pour la police.
Ils sont souvent débordés à cause d’un manque de moyen. Une sorte de burn-out s’installe au sein de nos forces de l’ordre. Nous avons la sensation que des annonces sont émises lors de chaque campagne, mais ne sont jamais suivies d’actes. C’est le cas dans ma circonscription à Lens, Gérald Darmanin était venu lors de la dernière présidentielle pour annoncer l’arrivée de vingt policiers, à ce jour, seulement huit sont venus. Nous devons rétablir l’ordre en France. Dans le cas contraire, j’ai peur que Marseille représente l’avenir du pays.
À lire aussi : Georges Fenech « La justice ne remplit plus son rôle ! »
1 commentaire
vert10
Dites vous que les immigrés délinquants, dans leurs pays se tiennent a carreaux.
Les peines sont plus sévères
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