Immigration
Au coeur du Londonistan
Livre Noir s’est rendu à Londres au milieu des collectifs pro-Palestine. L’objectif ? Observer et mieux comprendre la « convergence des luttes » qui incite LGBT et progressistes de tout poil à défendre corps et âmes une terre dirigée par les islamistes.
Ce samedi 11 novembre, dès dix heures, la foule commence à affluer dans le Hyde Park à Londres. « Trans stand for Palestine » : sous un grand soleil froid, quelques dizaines de militants en gilet fuchsia déploient une banderole rose et bleue sur l’herbe. Ce sont les queers qui militent pour la Palestine. À quelques mètres, un groupe de femmes et de fillettes, toutes voilées, s’agenouille sur des tapis de prière pour formuler ses louanges à Allah.
Tout ce joli monde défile côte-à-côte : 300 000 personnes au total empruntent le cortège allant du plus grand parc de la capitale jusqu’à l’ambassade des États-Unis pour réclamer un cessez-le-feu en Palestine. La foule surchauffée, parée de keffiehs et de drapeaux palestiniens, scande des slogans qui appellent en creux à l’anéantissement d’Israël.
Les débats concernant une potentielle interdiction de la manifestation à Londres ont fait rage dans le pays au cours des jours précédents. La ministre de l’Intérieur, Suella Braverman qui sera limogée quelques jours après l’évènement, a qualifié de « marche de la haine » la mobilisation, ce qui lui vaut la foudre et les caricatures de la foule.
À Londres, la convergence des luttes entre les néo-progressistes d’extrême gauche de tout acabit et des groupes appartenant à l’islam radical ou affiliés aux Frères musulmans ne souffre aucune ambiguïté. Le spectaculaire cortège de Londres offre un avant-goût effrayant du modèle multiculturel que voudraient nous imposer les militants woke en France.
Une marche islamique en plein Londres
« The Ummah is like one body, when one part is in pain, the whole body suffers » (L’Oumma est comme un seul corps, lorsqu’une partie est touchée, c’est le corps entier qui souffre). Une jeune femme musulmane arbore une pancarte qui ne laisse aucun doute sur la nature religieuse de la marche. Celle-ci supplante largement la question territoriale : la P
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