Immigration
Une femme réveillée à Bayonne par l’odeur des cambrioleurs
À Bayonne, une jeune femme a été réveillée en pleine nuit par l’odeur de cambrioleurs dans sa chambre. L’un des intrus, sous le coup d’une OQTF, a été condamné.
Dans la nuit du 21 au 22 octobre, une jeune femme de Bayonne a vécu un cambriolage d’une nature particulièrement traumatisante. Alors qu’elle dormait paisiblement, elle a été brutalement réveillée par une odeur de transpiration inhabituelle dans sa chambre. Cette odeur provenait des deux cambrioleurs qui venaient de pénétrer dans son domicile après avoir forcé le volet roulant. Leur intrusion a rapidement pris une tournure angoissante, la jeune femme se retrouvant face à deux inconnus en pleine nuit, entourée par ces silhouettes menaçantes.
Elle se réveille à cause de l’odeur des cambrioleurs
Selon l’avocate de la victime, cette expérience a laissé des séquelles importantes. « Elle ne dort plus, tout court. Dès qu’on évoque les faits, elle se met à pleurer », a-t-elle précisé lors du procès, soulignant le choc profond que cet événement a provoqué chez sa cliente. Ce réveil en pleine nuit, avec la crainte d’une agression physique ou sexuelle, a entraîné une véritable angoisse chez la victime, qui peine désormais à retrouver une vie normale. « Elle a pensé au pire tout de suite », a poursuivi l’avocate, mettant en lumière l’aspect traumatisant de l’incident.
Les cambrioleurs identifiés et jugés
Les cambrioleurs, deux jeunes hommes, ont été arrêtés peu de temps après grâce aux indices laissés sur place et à la technologie. La police a pu les retrouver en utilisant la géolocalisation du téléphone volé de la jeune femme. Par ailleurs, des images de vidéosurveillance ont capté un détail crucial : une paire de chaussures blanche et bleue portée par l’un des individus. Ce même suspect arborait ces chaussures devant le tribunal, un élément qui a contribué à le relier directement aux faits d’après les informations de La Dépêche.
L’un des suspects, âgé de 19 ans, faisait déjà l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) depuis plus d’un mois au moment des faits. Cette information a renforcé le contexte juridique de son jugement. Le tribunal de Bayonne l’a condamné à deux mois de prison, assortis de cinq ans d’interdiction de territoire. Ce jugement intervient alors qu’il avait été également impliqué dans une autre affaire de vol.
Des répercussions émotionnelles durables pour la victime
L’avocate de la victime a insisté sur l’ampleur de la peur ressentie par sa cliente lors de cette intrusion nocturne. « Elle a pensé au pire tout de suite », a-t-elle affirmé. En effet, la victime, réveillée de manière brutale et inquiétante par une odeur envahissante de transpiration, se sent désormais incapable de retrouver le sommeil ou de retourner sereinement chez elle. La nuit du 21 octobre restera gravée dans sa mémoire comme un cauchemar, l’angoisse d’une agression physique ou pire ayant été immédiate à la vue de ces intrus.
Le débat autour des OQTF et de la sécurité
Cette affaire soulève une nouvelle fois des questions autour des obligations de quitter le territoire français et des récidivistes en situation irrégulière. Les cas comme celui-ci, impliquant des personnes sous OQTF dans des affaires criminelles, suscitent souvent des réactions dans l’opinion publique. Un récent sondage révèle que 84 % des Français se déclarent favorables à l’emprisonnement des étrangers sous OQTF qui commettent des crimes ou délits, avant leur expulsion. Cette position montre un soutien fort de la population pour des mesures plus strictes face aux délinquants en situation irrégulière, qui suscitent de vives préoccupations dans de nombreuses communes. En effet, la recrudescence d’affaires impliquant des individus sous OQTF ravive le débat public sur l’efficacité des dispositifs d’éloignement. Plusieurs élus et personnalités politiques plaident pour un renforcement de l’exécution des OQTF, arguant qu’une plus grande fermeté serait nécessaire pour dissuader les récidivistes.
Face à ces tensions, des initiatives législatives sont discutées pour améliorer la coordination entre les services de police et les préfectures, et ainsi accroître le taux d’exécution des obligations de quitter le territoire.
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