Société
Renaissance : Gabriel Attal mobilise ses troupes et attaque frontalement le RN

Attal cible le Rassemblement national et appelle à défendre l’État de droit
Ce dimanche 6 avril à Saint-Denis, Gabriel Attal a réuni plusieurs milliers de personnes pour le premier grand meeting de Renaissance depuis sa prise de fonction à la tête du parti présidentiel. À la tribune, l’ancien Premier ministre a dénoncé avec fermeté l’attitude du Rassemblement national, au lendemain de la condamnation de Marine Le Pen à cinq ans d’inéligibilité.
« Gardons intact cet attachement à la moralisation de la vie politique et à nos institutions au moment où elles sont contestées par l’extrême droite qui se réunit aujourd’hui pour attaquer nos juges, attaquer nos institutions. (…) Nous, ici, nous ne disqualifierons jamais une décision de justice », a-t-il déclaré en ouverture d’une table ronde avec François Bayrou, Édouard Philippe et Hervé Marseille.
Gabriel Attal a ensuite réaffirmé la position centrale de son parti : « Nous assumons d’être un bloc central, mais ne nous contentons pas d’être un bloc ». À ses côtés, François Bayrou a appelé à « créer les conditions de l’unité entre nous », soulignant que « faire qu’elles travaillent et bossent ensemble, c’est notre devoir ». Gérald Darmanin a pour sa part accusé Marine Le Pen de « mentir économiquement et socialement aux Français ».
Plus mesuré, Édouard Philippe a mis en garde contre une stratégie uniquement défensive : « Je vois bien dans le débat public beaucoup de gens s’affairer à dénoncer. Il faut un projet clair plutôt que l’attaque de son adversaire ».
Un moment charnière pour le parti présidentiel
Organisé à la Cité du Cinéma, ce rassemblement visait à projeter Renaissance dans une nouvelle dynamique, à deux ans de l’élection présidentielle. L’objectif affiché : transformer le mouvement en un parti « d’idées et de masse », tout en incarnant une alternative démocratique face à l’extrême droite.
Dans son entourage, certains parlent d’un « petit avant-goût de campagne présidentielle ». Gabriel Attal, sans se déclarer candidat, commence à tracer les contours d’un projet politique qui cherche à combiner continuité avec le macronisme et inflexion sociale, notamment sur la fiscalité du travail.
En toile de fond, les tensions internes persistent autour des ambitions pour 2027. Édouard Philippe est déjà candidat déclaré, tandis que Gérald Darmanin évoque régulièrement une primaire. Gabriel Attal, lui, s’efforce de rassembler sans se positionner ouvertement.
Face aux doutes sur l’avenir du « dépassement » initié par Emmanuel Macron, le nouveau président du parti entend imposer un récit clair : « Il y a un trait à tirer entre le libéralisme économique et la fermeté sur le régalien : ‘Tu casses, tu répares’, ‘Tu gagnes ta vie, tu dois être moins taxé’ », a résumé le député Antoine Armand, proche d’Attal, dans des propos rapportés par Le Figaro.
Le pari est désormais de reconstruire une base électorale solide autour du bloc central, sans se laisser marginaliser dans le débat politique dominé notamment par le RN.

4 commentaires
Jack
Lui et ses partisans ne sont plus crédibles depuis qu'ils ont prêté allégeance à mélenchon et son parti " La France Islamique"
SapereAude
@Jack : +1 ; Il ne fait aucun doute qu’en regardant le bilan de tous ces partis a gauche d’UDR, considérant leur compromission complète avec « Le Front Islamique », considérant leurs renoncements face à l’Islamisation de la France, considérant leurs politiques économiques qui ruinent la France depuis au moins 1981, considérant leur obstination à dissoudre la grandeur de la France dans la petitesse de l’URSE (Union des Républiques Socialistes d’Europe, qui est l’extension vers l’ouest de ce totalitarisme quand la digue symbolique du mur de Berlin est tombée, à contrario de l’extension à l’Est de la démocratie…), considérant leur absence de grandeur et de vision par leur étroitesse d’esprit complètement lobotomisé par un système Étatique qui sape l’Histoire de France, alors effectivement il ne reste qu’un seul choix politique évident : ne voter que pour les partis à droite d’UDR.
user_NlF9gnkp
LFI, qui est une usine a fabriquer des megots, et Attal qui doit mettre des couches avant de delirer devant un micro, sont des freres ennemis quand il s’agit de s’entendre pour battre le RN lors d’élections. Pour moi, tout ca c’est de la pipi de chat mondialiste et non patriote.
vert10
Y a pas que l'état de droit ...ils disent tous cela comme une mantra ... Sauf qu'ils oublient l'état de devoir ..
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