Politique
Rassemblement du RN à Paris : la justice n’a pas « à choisir les candidats aux élections », soutient Marine Le Pen

En ce 6 avril 2025, le Rassemblement National (RN) a organisé un grand meeting à Paris pour soutenir Marine Le Pen. Plus d’une centaine d’élus du parti et de leurs alliés ont fait le déplacement.
[16h45] : Marine Le Pen a dénoncé avec force une justice à deux vitesses en France. « Il existe manifestement plusieurs catégories de citoyens », a-t-elle lancé, présentant son combat comme une lutte pour les droits civiques.
La cheffe de file des députés RN a rejeté toute « brutalisation », préférant s’inspirer de la résistance pacifique de Martin Luther King pour défendre les droits des « citoyens opprimés et privés de droit ». Dans cet élan, elle a appelé « tous les Français épris de liberté » à rejoindre une « résistance pacifique, démocratique, populaire et patriote » à ses côtés. Pour conclure, elle a affirmé que la justice n’a pas « à se prononcer sur le choix des candidats aux élections ».
[16h37] : Marine Le Pen fustige avec virulence sa condamnation pour détournement de fonds publics, qu’elle qualifie de « décision politique » bafouant « l’État de droit et l’État de démocratie ». Devant ses partisans, la députée du Rassemblement national a dénoncé une tentative de l’« éliminer de la vie démocratique » sous prétexte d’un « trouble à l’ordre public démocratique », un concept qu’elle juge « inventé pour l’occasion ».
« Tant auraient renoncé à notre place, mais nous sommes toujours là, et bien là ! », a-t-elle martelé, avant d’accuser le pouvoir de jouer un « jeu pervers » de « criminalisation des adversaires » pour « ruiner les partis d’opposition » et se maintenir au pouvoir, malgré, selon elle, un pays conduit « au chaos ».
[16h30] : S’exprimant à la tribune, Marine Le Pen a dénoncé une justice qu’elle accuse de mener « une chasse à l’homme politique », affirmant que cette décision a « foulé au pied » son peuple, son pays et son honneur.
« Je n’hésite pas à souligner la dimension politique de ce procès », a-t-elle lancé, remerciant au passage les 500 000 Français qu’elle revendique comme signataires d’une pétition de soutien. Déterminée, elle a conclu en assurant : « Que chacun soit rassuré, je ne lâcherai rien ! ».
[16h20] : « Je ne peux dissimuler l’émotion qui m’étreint en vous voyant ici, à mes côtés, et dans tous nos départements, pour soutenir ce que cette décision a bafoué et ce qui m’est infiniment cher : mon peuple, mon pays et mon honneur », a déclaré Marine Le Pen.
Condamnée lundi dernier pour détournement de fonds publics à une peine de cinq ans d’inéligibilité avec exécution immédiate – un verdict dont elle a interjeté appel –, la députée RN a exprimé sa gratitude envers ses partisans, saluant « l’élan populaire impressionnant en faveur de la démocratie et du droit ».
[16h10] : Jordan Bardella affirme que la décision judiciaire visant Marine Le Pen, est « scandaleuse » et visait à l'« éliminer » de la course présidentielle, réveillant ainsi « le peuple de France ».
Tout en réaffirmant son respect pour la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice, le président du Rassemblement national a fustigé les pressions de certaines organisations, notamment le Syndicat de la magistrature, contre la volonté des Français.
[16h03] : « C’est ce système judiciaire, qui laisse en liberté des délinquants récidivistes, des OQTF qui brisent des vies, qui a décidé que la candidature de Marine Le Pen constituait un trouble à l’ordre public démocratique », fustige le président du Rassemblement national face à un public survolté et conquis.
[16h00] : Jordan Bardella, président du Rassemblement National (RN), annonce que « plus de 10 000 personnes » sont présentes place Vauban pour soutenir Marine Le Pen.
[15h50] : « Ce système a peur d’une alternance qui libérera la France de la médiocrité impuissante, de la dette, de l’immigration massive ! », tance Éric Ciotti, président de l'UDR.
[15h45] : L’émotion est à son comble parmi les militants et les cadres du RN, qui dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une tentative d’exclusion de leur leader de la course à la présidence.
Louis Aliot, figure influente du parti, a pris la parole devant la foule : « Ils estiment qu’une condamnation en première instance, en oubliant l’appel, permet d’empêcher une candidate de se présenter à l’élection présidentielle. » Des propos qui montrent la colère des partisans du RN, face à ce qu’ils considèrent comme une injustice jamais vue.
Une lutte pour « la renaissance de la patrie »
Louis Aliot a poursuivi son intervention avec une note combative : « Je pense qu’ils utiliseront tout pour empêcher la renaissance de notre patrie. » Le parti semble prêt à transformer cette mobilisation en un symbole de résistance face à ce qu’il considère comme une persécution politique.
Les déclarations de Louis Aliot ont rapidement trouvé un écho en ligne. Alors que le meeting se poursuit, les réactions continuent d’affluer, donnant une ampleur inédite à cette journée clé pour le Rassemblement national.

Aucun commentaire
Vous devez être connecté pour commenter.
Chargement