Politique
« Je vis dans une peur constante » : dans le Val-de-Marne, une lycéenne militante du RNJ dénonce une nouvelle agression

Ce vendredi 4 avril, peu après minuit, Emilie, une lycéenne de 17 ans résidant à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) et militante du Rassemblement national de la jeunesse (RNJ), affirme avoir été poursuivie par un groupe de six personnes près de son domicile. Selon son récit, elle a appelé la police, qui est intervenue rapidement alors qu’elle se cachait dans une rue, mais aucune personne impliquée n’a été trouvée sur place par la patrouille.
Un mois plus tôt, le 3 mars de la même année, Emilie avait déjà signalé une agression qu’elle lie à son militantisme. Elle raconte qu’un homme aurait tenté de l’étrangler près de chez elle, vers 6 heures du matin, avant de s’enfuir en criant « Siamo tutti antifascisti » (« Nous sommes tous des antifascistes »). Une plainte a été déposée au commissariat du XIIIe arrondissement de Paris, et une enquête est en cours, tandis qu’elle s’apprête à porter plainte à nouveau la semaine prochaine à Vitry-sur-Seine pour les événements de vendredi.
« Bonnets, capuches et bâtons » : le récit de la nouvelle confrontation
Emilie explique être rentrée tard d’une conférence au siège du RN ce vendredi soir et avoir emprunté une rue qu’elle évitait depuis l’agression précédente. Elle décrit avoir vu six individus portant « bonnets et capuches », certains avec des bâtons, venant vers elle. « J’ai pris les jambes à mon cou pour leur échapper et me suis cachée derrière un mur », indique-t-elle, précisant avoir reconnu deux personnes du groupe, déjà croisées lors d’une réunion publique à Paris la semaine précédente.
La lycéenne affirme vivre « dans une peur constante » en raison de son engagement au RNJ, déclarant être reconnue dans la rue et le métro. Le parquet de Créteil, contacté, confirme qu’une nouvelle procédure est ouverte et que des vérifications sont en cours concernant les faits de vendredi. Malgré ces incidents, Emilie, qui envisage des études de droit, assure vouloir continuer à militer.
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3 commentaires
Samuel
"Nous sommes tous des antifascistes" c'est pourquoi nous utilisons la violence et l'intimidation contre nos opposants politiques.
vert10
Comme Mila , courageuse c'est pas les députées du département 94 qui vont la défendre
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