Société
L’influenceur Nasdas multiplie les polémiques : exhibition en live, chiens agressifs, propos violents…

Scandales en série autour de Nasdas : l’influenceur au-delà des limites
C’est un nom qui agite la jeunesse connectée et scandalise bien au-delà. Nasdas, de son vrai nom Nasser Sari, devenu en quelques mois le premier streamer français sur Twitch, multiplie les séquences problématiques. Entre une exhibition en direct sous les yeux de mineurs, des propos injurieux à répétition et des chiens accusés d’agressions dans son quartier, la figure controversée de Perpignan semble désormais franchir toutes les lignes rouges.
Un direct interrompu après l’exhibition d’une femme, en présence d’un enfant
Le 2 avril, en plein live de son émission « Chienneté TV » sur Twitch, une participante a dévoilé sa poitrine en direct. Un geste survenu alors que plus de 220 000 personnes regardaient, dont de nombreux mineurs – l’un d’eux était même présent sur le plateau. Si la caméra s’est détournée rapidement, les images circulent encore. De nombreux internautes demandent son bannissement de Twitch. L’épisode rappelle que la télé-réalité version Nasdas, tournée en continu dans une villa avec des jeunes marginalisés ou déscolarisés, reste hors de tout cadre éthique ou éditorial.
Chiens en liberté, plaintes des voisins et laxisme supposé
Mais les controverses ne s’arrêtent pas à la sphère numérique. À Villelongue-de-la-Salanque, les chiens de Nasdas sèment la terreur depuis des mois. Accusés d’avoir attaqué plusieurs animaux domestiques et mordu au moins deux riverains, ils profiteraient d’un portail cassé jamais réparé. « Ma chienne est déchiquetée de partout », témoigne une voisine, qui affirme avoir reçu dix morsures. Trois plaintes ont été déposées. Face à l’inaction, la mairie a renforcé les patrouilles de police municipale dans le quartier.
Un contenu violent, sexiste et communautarisé
Dans la villa, les séquences choquantes se succèdent : menaces mimées à la kalachnikov, insultes misogynes et raciales, accusations de racisme inversé. Le tout est filmé, amplifié, viral. Le discours religieux y est invoqué à des fins de domination ou de justification. Le contenu va même jusqu’à heurter certains musulmans : des imams alertent sur une influence délétère sur la jeunesse musulmane, évoquant un « contenu illicite » et une « banalisation du haram ».
Une contre-culture hors de contrôle ?
Nasdas capitalise sur son image de bienfaiteur de quartier, redistribuant de l’argent ou offrant un toit à ses protégés. Mais sous la vitrine sociale se cache une économie de l’indignation, où chaque polémique renforce l’audience. Partenariats douteux, exploitation de profils vulnérables, appels au buzz… Le succès de Nasdas repose sur un système où tout s’achète, y compris la souffrance.
Ambitions politiques et soutien diplomatique
Déjà reçu par l’ambassadeur d’Algérie en France, Nasdas laisse entendre qu’il pourrait briguer un mandat local selon les informations du Figaro. Un comble, pour un influenceur dont les vidéos ont provoqué des émeutes et des fugues de mineurs dans plusieurs villes. « Je veux bousculer la France », dit-il.
Mais au vu de ses méthodes, beaucoup s’interrogent : et si ce succès n’était que le symptôme d’un système à la dérive ?

1 commentaire
vert10
La dechéance de la nationalité française pour les binationaux délinquants devrait être automatiquement la norme . L’Allemagne pourrait bientôt renforcer sa législation sur la déchéance de nationalité, en particulier à l’égard des binationaux impliqués dans des actes d’antisémitisme, d’extrémisme ou de soutien au terrorisme. Un document de travail destiné à servir de base aux négociations de coalition au sein du futur gouvernement allemand Merz révèle l’intention claire de durcir les conditions de retrait de la citoyenneté, à condition que l’individu concerné dispose d’une autre nationalité. Le document en question, intitulé « loi sur la citoyenneté », précise que les autorités allemandes souhaitent examiner la possibilité juridique de retirer la nationalité aux personnes reconnues coupables d’actes extrémistes, ou qui appellent à la destruction de « l’ordre démocratique » (la charia est visée). Cette mesure viserait exclusivement les personnes possédant une double nationalité, afin d’éviter toute création d’apatrides, ce qui serait contraire au droit international.
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