Patrick Hetzel, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur, intervient devant l’UNI : la gauche enrage

Un autre « vrai LR » aurait-il été nommé à l’Enseignement supérieur ? C’est en tout cas ce qui apparaît alors que le nouveau ministre Patrick Hetzel, qualifié d’« ultra-conservateur » par nos chers confrères de Libération – peut-on rêver de meilleur titre de gloire ? — , s’est rendu à la rentrée du syndicat étudiant de droite l’UNI samedi 12.

L’UNI se réjouit

« Nous sommes ravis d’avoir accueilli un ministre de l’Enseignement supérieur à notre rentrée », se réjouit Yvenn Le Coz, délégué national de l’UNI. « C’est une première depuis 2012 ! » Pourquoi donc ? « Sans doute parce que depuis 2012, il n’y que des ministres de gauche à l’Enseignement supérieur ».

La venue du ministre du gouvernement Barnier, d’ailleurs, n’est pas due au hasard selon le syndicaliste étudiant : « Nous avons enfin un ministre de l’Enseignement supérieur de droite, notre objectif est d’être entendu par le ministère en tant que syndicat : il était donc assez naturel qu’il soit invité. »

D’autres personnalités de droite étaient présentes à cette rentrée, parmi lesquelles l’avocat Thibault de Montbrial qui n’a pu s’empêcher de chanter la Strasbourgeoise en compagnie du reste des étudiants présents.

Le Ministre de l’Enseignement supérieur @patrickhetzel est présent à la Convergence nationale de l’UNI pour présenter son projet politique et entendre les propositions et inquiétudes de l’UNI.

Merci d’être aux côtés de l’UNI Monsieur le ministre ! pic.twitter.com/sfHFDnY2B9

— UNI (@droiteuniv) October 12, 2024

La gauche et le centre enragent

Tout en mesure, la sénatrice socialiste Laurence Rossignol s’est exprimée sur cette venue : « C’est trop bête que le GUD ait été dissous, il aurait pu faire un petit crochet pour aller aussi les embrasser. » Le député du camp présidentiel Ludovic Mendes, lui, a déclaré qu’il s’agissait d’une « insulte ». Ambroise Méjean, président des Jeunes avec Macron, a de son côté estimé que « Pour une première sortie dédiée aux étudiants, on pouvait difficilement choisir pire ».

La députée LFI Gabrielle Cathala s’est elle fendue d’un post sur X dans lequel on peut lire que « Patrick Hetzel a choisi son camp : répression, casse de l’ESR, précarisation des étudiants. » Bref, le centre et la gauche enragent de perdre leur monopole : en attendant les résultats de la politique du nouveau ministre, on peut tout de même lâcher un petit sourire en pensant à leurs mines déconfites.

 

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