Politique
Nouvelle loi immigration : Gabriel Attal temporise et juge que ce n’est « pas une priorité»
Gabriel Attal, prisonnier de son immobilisme habituel, freine le projet de réforme de l’immigration en le considérant comme secondaire. Pendant ce temps, Jordan Bardella, président du Rassemblement National, réclame des mesures concrètes pour gérer les défis migratoires.
Gabriel Attal, enlisé dans son fardeau d’inaction habituel, continue de ralentir l’élan autour de la réforme de l’immigration. Interrogé sur France Inter, il a jugé la nouvelle loi sur l’immigration « non prioritaire », insistant sur le fait qu’une réforme a déjà été adoptée il y a moins d’un an.
Une réponse qui met en exergue l’argument administratif, mais qui, selon des critiques, reflète surtout une tendance à éviter les décisions face à des enjeux majeurs. Pour beaucoup, l’ancien locataire de Matignon incarne une forme d’immobilisme, où chaque réforme apparaît comme une lourdeur supplémentaire à porter.
Attal : malaise face aux enjeux migratoires
Bardella : la fermeté rivale
De son côté, Jordan Bardella, président du Rassemblement National, manifeste une hâte croissante à cet égard. Il a déclaré qu’il « attendait ce nouveau texte avec impatience », tout en se montrant critique quant à son contenu, notant qu’il « se méfie des annonces » gouvernementales. Le président du parti insiste sur la nécessité d’« agir pour que l’État puisse véritablement maîtriser qui rentre et qui sort du pays ».
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