Montpellier : un migrant algérien interpellé après avoir tranché le doigt d'un adolescent

Une violente rixe a éclaté vendredi soir dans le quartier de la Pompignane, à proximité de la mairie de proximité de Montpellier, laissant un adolescent gravement blessé aux mains. Les faits, qui se sont déroulés aux alentours de 20h, seraient liés à une expédition punitive consécutive au vol d’une trottinette.

Affrontement armé en pleine rue et pompiers menacés

Selon les premières informations révélées par le Metropolitain, plusieurs individus se sont affrontés, armés de couteaux et de bâtons. La situation a rapidement dégénéré, provoquant l’intervention des sapeurs-pompiers du SDIS 34 alors que deux patrouilles de la police nationale étaient en route.

Sur place, les pompiers découvrent un jeune gravement blessé aux mains, touché par des coups portés à l’arme blanche, l’un de ses doigts étant presque sectionné. Mais leur intervention est brutalement interrompue lorsqu’un des agresseurs, exhibant un couteau, les menace. Face au danger, les secours sont contraints de battre en retraite à l’arrivée des policiers.

Un mineur isolé algérien placé en garde à vue

Alors que la victime est transportée en urgence au CHU de Montpellier, les policiers sont alertés par des témoins du retour sur les lieux du principal suspect. Circulant à scooter, ce dernier tente de prendre la fuite à la vue des forces de l’ordre. Sa course se termine par une chute, due à une vitesse excessive, qui permet son interpellation immédiate.

Âgé de 17 ans, le suspect est un mineur non accompagné (MNA) de nationalité algérienne, sans domicile fixe. Un couteau Opinel, retrouvé dans le coffre de son scooter, aurait été utilisé pour blesser la victime. Il a été conduit au commissariat central de Montpellier où il est actuellement en garde à vue.

L’enquête a été confiée au Service local de police judiciaire (SLPJ), qui devra notamment éclaircir les circonstances de cette expédition punitive. Les trois sapeurs-pompiers menacés lors de leur intervention déposeront plainte ce lundi. La victime s’est vu prescrire une interruption totale de travail (ITT) de 45 jours.