Société
Sète : Une Kalachnikov et de la drogue saisis dans un squat
À Sète (Hérault), alors qu’ils intervenaient pour un logement squatté, des policiers ont découvert une Kalachnikov, des munitions ainsi que de la drogue. Neuf suspects ont été interpellés avant d’être remis en liberté.
Vendredi dernier au matin, après une opération de police pour un squat à Sète (Hérault), une arme de guerre, des munitions et de la drogue ont été saisis. Une dizaine d’individus présents sur place ont été interpellés.
Dans la matinée du 29 décembre 2024, les policiers sont contactés par la propriétaire d’un logement squatté. Elle indique aux agents que depuis plusieurs jours, des inconnus – potentiellement des trafiquants de drogue – squattent son appartement. La femme sans logement a été contrainte de se faire héberger chez un proche avec ses deux jeunes enfants nous indique Midi Libre.
Plusieurs agents de police se sont donc rendus sur place. « La porte de l’appartement était déverrouillée », précise Midi Libre. Une fois rentrés dans l’appartement squatté les policiers trouvent un véritable arsenal de dealer. Kalachnikov, chargeur approvisionné à 25 cartouches et sacs contenant du cannabis et de la cocaïne. À l’intérieur du logement, les forces de l’ordre interpellent trois suspects présents sur place. Six autres sont arrêtés un peu après alors qu’ils tentaient de se dissimuler dans les parties communes de l’immeuble. En tout, ce sont neuf suspects âgés de 16 à 26 ans qui ont été interpellés dans l’appartement squatté du quartier de l’île-de-Thau.
Simple squat ou point de deal ?
Après une fouille approfondie de l’appartement, les policiers découvrent une Kalachnikov, un chargeur approvisionné à vingt-cinq cartouches, mais également des sacs contenant du cannabis et de la cocaïne. Certains des suspects interpelés détenaient sur eux plus de 400 euros en liquide.
La petite dizaine d’interpellés a finalement été remis en liberté après moins de 24 heures de garde à vue. L’enquête a été confiée au commissariat de Sète. La question est désormais de déterminer si l’arme et la drogue appartenaient à ces suspects, et s’ils se sont livrés à un trafic. La femme dont l’appartement était squatté a quant à elle pu récupérer son bien.
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