Société
Saint-Cyr : Guy tente de déloger son squatteur Amir à l’aide d’une tractopelle
Guy, copropriétaire d’un camping à Saint-Cyr, a tenté de déloger à coups de tractopelle Hamir, le squatteur sous OQTF assumé des lieux, en démolissant les installations sauvages. La police est intervenue. Le squatteur est toujours sur place.
C’est à Saint-Cyr, chemin de la Barbarie, en bord de route, qu’une maison jouxtant le camping à la ferme Les Müriers dont Guy est le copropriétaire que s’est déroulée une scène pour le moins cocasse. Guy Baldissar, copropriétaire du camping est en conflit avec un squatteur, Hamir Hellal, un ressortissant algérien sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) âgé de 32 ans qui squatte cette maison sans propriétaire connu.
Nos confrères de Var Matin nous apprennent que la maison est à l’abandon. Elle est donc selon la terminologie juridique, présumée sans maître. Et c’est au sein de celle-ci que Hamir a choisi de s’installer illégalement en avril dernier. Auparavant, le ressortissant algérien louait régulièrement une caravane au camping dont Guy est le copropriétaire pour laquelle il payait un loyer mensuel de 500 euros.
Face au flou juridique, la tractopelle
Début novembre, alors que la situation était juridiquement figée, Guy Baldissar a choisi de mettre en place les grands moyens pour déloger rapidement le squatteur. C’est à l’aide d’une tractopelle, un engin de chantier qu’il a tenté en vain de déloger Hamir, en détruisant les installations précaires ajoutées par ce dernier. « J’ai d’abord détruit tout ce qui avait été aménagé devant : il y avait une caravane, des abris… J’ai tout cassé » a indiqué Guy Baldissar.
« J’ai aussi arraché le boîtier électrique contre un mur, mais un branchement sauvage a été de nouveau tiré jusqu’à un poteau. Enedis, que j’ai alerté, m’a assuré de l’envoi d’un agent assermenté » ajoute-t-il. L’homme a été interrompu dans sa mission de délogement par la police municipale alors qu’il démolissait un mur. « Après, je me suis attaqué à un mur côté route et j’allais démanteler le toit quand j’ai été interrompu par les gendarmes et la police municipale ».
« Le squatteur a de beaux jours devant lui »
Par cette action coup de poing, Guy Baldissar espérait un dépôt de plainte afin de débloquer juridiquement la situation figée depuis bien trop longtemps. « Les gendarmes m’ont dit que, sans plainte, ils ne pouvaient rien faire. Or, il n’y a plus de propriétaire et la municipalité, à qui j’ai écrit, mettrait des années pour récupérer un bien abandonné sans descendant. Le cadastre mentionne toujours le nom de l’ancien propriétaire. Le squatteur a de beaux jours devant lui » indique-t-il.
Depuis cet évènement survenu début novembre, rien n’a changé. Pire, la situation encore figée a même dégénéré. « Le squatteur et ses amis utilisent sans payer et dégradent les sanitaires du camping et j’ai reçu des menaces de mort qui ont été prises au sérieux par les gendarmes puisque le squatteur ferait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français ».
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