Société
Le pape François s’oppose à l’aide à mourir en France
Le pape François a fermement réitéré son opposition à l’euthanasie, samedi 30 novembre, lors d’une intervention au Vatican. À l’approche de l’examen par les députés français d’un projet de loi sur la fin de vie, prévu en février, il appelle à privilégier les soins palliatifs et à débattre de cette question sensible.
Le pape François a exprimé une opposition catégorique à l’euthanasie, samedi 30 novembre, lors d’une allocution prononcée au Vatican devant des parlementaires français. Cette prise de position intervient à quelques mois de l’examen par l’Assemblée nationale d’un texte législatif sur la fin de vie, prévu en février.
Une opposition ferme depuis le Vatican
S’adressant à son auditoire, le souverain pontife a souligné l’importance de soutenir les soins palliatifs : « Il s’agit d’accompagner la vie jusqu’à sa fin naturelle par un développement plus ample des soins palliatifs », a-t-il déclaré, tout en remerciant chaleureusement les parlementaires présents. En appelant à un débat sur ce sujet délicat, il a ajouté : « J’ose espérer que, aussi avec votre contribution, le débat sur la question essentielle de la fin de vie puisse se tenir dans la vérité. » Ces propos ont été relayés dans un communiqué officiel du Vatican.
Un projet de loi au cœur des débats français
Cette intervention survient dans un contexte de débat intense en France sur l’accompagnement des personnes en fin de vie. Depuis plusieurs années, ce sujet divise l’opinion publique et les responsables politiques. Le projet de loi, attendu pour février, devrait relancer les discussions sur le droit à l’euthanasie ou à l’aide active à mourir, un thème clivant et chargé d’enjeux éthiques.
Le pape François n’en est pas à sa première critique concernant l’euthanasie. Le 23 septembre dernier, lors de son retour de Marseille, il avait déjà fustigé ce qu’il qualifiait de « forme hideuse de compassion ». Il avait alors affirmé : « On ne joue pas avec la vie. Qu’il s’agisse de la loi interdisant à un enfant de grandir dans le ventre de sa mère ou de la loi sur l’euthanasie en cas de maladie ou de vieillesse. »
Par ailleurs, le souverain pontife se rendra en Corse le 15 décembre. Il y prononcera deux discours, célèbrera une messe et s’entretiendra avec le président Emmanuel Macron.
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