Immigration
Un maire pousse un coup de gueule contre un centre de migrants
Tandis que la CEDH consacre la garantie aux expulsés de pouvoir revenir en Europe, Alexandre Avril, maire de la petite ville de Salbris dans le Loir-et-Cher, s’est indigné hier soir sur X de constater, en le visitant, que le Centre d’accueil pour demandeur d’asile imposé à sa ville est non seulement un gouffre financier, mais surtout inefficace et dangereux.
« Hier, au moment où l’on apprenait que la CEDH accorde aux migrants expulsés la garantie de pouvoir revenir en Europe, je visitais le Centre d’accueil des migrants (CADA) de ma petite ville de Salbris. J’y découvrais des chiffres édifiants », démarre le maire de Salbris, Alexandre Avril (UDR) dans son tweet incendiaire contre le centre d’accueil pour demandeurs d’asile de sa petite commune de Sologne.
Selon ses dires le CADA, ancienne gendarmerie du centre-ville convertie en 78 places d’accueil gérées principalement par des militants Sud Solidaire et des salariés Coallia (association soupçonnée de malversations financières dans une enquête de Valeurs Actuelles) propose une « offre complète d’hospitalité » : nourriture, logement, soins… et « avocats gratuits pour faire recours contre l’Etat ».
Hier, au moment où l’on apprenait que la CEDH accorde aux migrants expulsés la garantie de pouvoir revenir en Europe, je visitais le Centre d’accueil des migrants (CADA) de ma petite ville de Salbris.
J’y découvrais des chiffres édifiants :
– depuis 2016, 78 places pour les… pic.twitter.com/EPLBLoZSv2
— Alexandre Avril 🇫🇷 (@AlexandreAvril_) November 30, 2024
« 600 000 euros par an, payés par le contribuable »
C’est le budget de la structure de Salbris, soit « plus que l’EHPAD municipal ou notre ESAT [Établissement et service d’aide par le travail, lié au handicap NDLR] ». Surtout : ce n’est pas un an que chaque résident passe au centre, mais bien « entre 18 et 24 mois
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