Société
Influenceurs et islamisme : menace sur les réseaux sociaux
Depuis quelques années, prêches et sermons islamiques s’imposent toujours plus sur les réseaux sociaux avec une étonnante facilité, rencontrant un succès croissant, sans pour autant inquiéter à leur juste valeur. Des contenus destinés à une jeunesse désœuvrée, qui cachent leur radicalité.
Une carte de Palestine mandataire découpée sur fond de mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’Islam, fondue sur le visage d’un homme d’âge mur aux yeux bleus, telle est la première impression que laisse sur les réseaux sociaux Vincent Guyot, dit Vincent Souleymane, missionnaire islamique partisan de conceptions rigoristes. Un « prédicateur salafo-frériste connu pour sa haine antijuifs et des mouvements de la défense des droits des femmes ou LGBT » selon un communiqué du maire (EELV) de Lyon, le porte-parole d’une« vision fondamentaliste et orthopraxique de l’islam, radicalement hostile aux non-musulmans, aux sionistes, aux occidentaux et aux musulmans éloignés du dogme salafiste » selon le ministre de l’Intérieur. Le prêcheur numérique, récemment mis en lumière après l’annulation d’une de ses conférences dans la capitale des Gaules, n’est-il qu’un cas isolé ou la pointe émergée d’un ténébreux iceberg d’islamisme ?
Un islamisateur nommé Vincent Souleymane
L’on trouve sur sa chaîne YouTube (25 000 abonnés pour un total de près d’un million et demi de vues cumulées) des vidéos portant sur la théorie du genre, la spiritualité ou même les liens entre science et religion. Aimant à se désigner comme « le faible serviteur du Miséricordieux », le converti depuis près d’un quart de siècle prêche une vision conservatrice de sa foi, défendant la pratique du jeûne comme le port du voile pour les femmes. Dans une vidéo librement accessible, au format court (short), maximisé pour une diffusion optimale sur les différents réseaux sociaux, Vincent Souleymane explique ainsi qu’il n’y a « jamais eu de divergences [au sein des élites religieuses] vis-à-vis du port du hijab », arguant que « les versets le rendant obligatoire ont été révélés [à la première génération] ». L’on commence à comprendre les réticences d’une mairie écologiste et féministe à accueillir en ses lieux de tel
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