Immigration
Meurtre de Philippine : rassemblements prévus dans plusieurs villes
Alors que Taha Oualidat, le meurtrier présumé de Philippine, est sur le point d’être transféré en France suite à son interpellation en Suisse, des appels à la mobilisation dans différentes villes sont lancés sur les réseaux sociaux. Une volonté de rendre hommage à la jeune étudiante mais aussi de demander justice.
Ce mardi 24 septembre, suite à la révélation par Actu17 de l’interpellation d’un clandestin marocain sous OQTF dans le cadre de l’enquête sur la mort de Philippine, la colère a enflammé les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont partagé leur sentiment d’épuisement et de révolte face à ce qui paraît être une boucle infernale. Lola en 2022, Thomas en 2023, Philippine aujourd’hui. Chaque fin d’année est décidément marquée par un drame qui aurait pu être évité.
Le soir-même, sur CNews, l’avocat Gilles-William Goldnadel indique rêver d’une « marche populaire qui montre la colère » avant d’ajouter qu’« il est temps que les Français cessent de se terrer dans leur maison ».
Alice Cordier, la fondatrice du collectif Némésis lance les hostilités le mercredi suivant en indiquant organiser une manifestation à Paris. Le rassemblement aura bien lieu ce dimanche 29 septembre à 15h sur la place Denfert-Rochereau, même lieu où avait été organisé en 2022 l’hommage pour Lola Daviet, violée puis tuée par Dahbia Benkired, une algérienne sous OQTF.
Des rassemblements annoncés sur tout le territoire
Outre la capitale, des rassemblements sont également prévus dans d’autres villes comme Bordeaux, Angers, Lille, Vienne et Aix-en-Provence. Le collectif Justice & Sécurité, créé après la mort de Thomas Perotto à Crépol, s’occupe de recenser toutes les initiatives citoyennes visant à rendre hommage à Philippine. Ce collectif a également tenu à dresser quatre revendications principales pour ces manifestations : l’application immédiate de toutes les OQTF, une justice ferme pour l’assassin de Philippine, la déchéance de nationalité des criminels et délinquants binationaux et l’arrêt total de l’immigration.
Reste maintenant à savoir si les préfectures, avec un tout nouveau ministre de l’Intérieur, vont accepter l’organisation de ces rassemblements qui avaient été pour la plupart interdits après la mort de Thomas.
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