Italie : bientôt la castration chimique pour les coupables de violences sexuelles ?

Alors que la gauche s’autoproclame souvent comme la garante des droits des femmes face aux violences sexuelles, c’est pourtant la droite qui propose des solutions concrètes pour combattre l’insécurité. En Italie, le gouvernement de Giorgia Meloni a franchi une étape importante en acceptant, le 18 septembre, une proposition portée par le parti de droite nationale de la Lega. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la loi sur la sécurité, souhaite l’introduction de la castration chimique pour les coupables de viols et d’agressions pédophiles.

Une mesure validée par le gouvernement

Le gouvernement Meloni a décidé d’ouvrir le débat sur cette mesure controversée, déjà évoquée dans d’autres pays européens. Le journal La Repubblica rapporte que la Ligue du Nord avait initialement demandé la mise en place rapide d’une commission pour étudier la mise en œuvre de la castration chimique. Face à la montée des violences sexuelles et à l’indignation publique, le gouvernement a choisi de répondre favorablement à cette requête, marquant ainsi un tournant dans la lutte contre les criminels sexuels.

La castration chimique est une procédure médicale qui utilise des médicaments, principalement des anti-androgènes, pour réduire temporairement le taux de testostérone. L’objectif est d’inhiber la libido et les capacités sexuelles de l’individu sans altérer définitivement son corps, contrairement à la castration physique. Ce traitement est réversible, et les effets cessent progressivement une fois l’administration arrêtée.

La castration chimique soutenue à droite, huée à gauche

Matteo Salvini, vice-président du Conseil et ministre de l’Infrastructure et des Transports, a salué cette avancée comme une victoire historique pour la justice. Da