Saint Nazaire : un SDF algérien a tenu des propos pro-Daech

Ce mercredi soir, peu avant 20h30, les policiers de Saint-Nazaire, ont été dépêchés vers le centre d’hébergement d’urgence François Blanchy – centre est destiné à l’accueil de personnes en situation de précarité – en raison d’un « différend violent entre deux résidents », selon une source policière. Selon les informations données, l’un des résidents, de nationalité algérienne, aurait exhibé un couteau de manière menaçante en criant « Allah Akbar ».

Un algérien de 35 ans a en effet déclenché une violente confrontation avec les forces de l’ordre lors de son arrestation, à la suite de menaces proférées envers un tiers à l’aide d’un couteau.

« Le suspect a fait preuve d’une grande virulence et a proféré des injures envers les forces de l’ordre, en utilisant des termes outrageants », a rapporté la même source. Il aurait réitéré des menaces visant à incendier le foyer dans lequel il était hébergé, et a prononcé des « propos favorables à l’État islamique », ponctuant certaines de ses phrases par des « Allah Akbar ».

L’individu menaçant est en garde à vue

Le suspect a été conduit au commissariat pour être mis en garde à vue, mais il a persisté dans ses provocations. Il a réitéré ses propos au sein du commissariat en précisant qu’il allait y placer une bombe, a déclaré une source policière. Le couteau qu’il aurait utilisé lors de l’incident avec l’autre résident du foyer a été retrouvé en sa possession.

L’individu menaçant est en garde à vue pour les chefs d’accusations suivants : « violences avec arme », « outrage envers des agents de la force publique », « menaces de destruction de biens appartenant à autrui par moyen dangereux » et « apologie du terrorisme ». La garde a vue a été prolongée et le suspect doit être présenté devant l’autorité judiciaire en vue d’une comparution immédiate.

Les informations préliminaires indiquent que le suspect est un sans-abri âgé de 35 ans et de nationalité algérienne. Pour l’instant, la régularité de sa situation administrative sur le territoire français demeure inconnue.

À lire aussi : Milices citoyennes : 45% des Français favorables