Société
Une militante de Némésis agressée : « tu vas dégager meuf avec ton minois de merde »
La militante Yona Faedda, porte-parole du collectif Némésis, a été violemment prise à partie dans la soirée du vendredi 15 novembre alors qu’elle profitait d’une soirée entre amis. Une femme inconnue l’a insultée et menacée après lui avoir demandé si elle appartenait au collectif Némésis.
« Tu vas dégager, meuf, avec ton minois de merde », peut-on entendre dans une vidéo publiée par Yona sur le réseau social X. Dans cette même vidéo, l’agresseuse l’agrippe tout en lui lançant des insultes telles que « grosse connasse », « elle n’aime pas les renois, elle est raciste », ou encore « t’es une putain de fasciste ».
Dans une déclaration publiée sur X, la porte-parole du collectif Némésis, a relaté l’incident :
« Hier soir, alors que je passais une (jusqu’ici excellente) soirée avec des amis, j’ai une nouvelle fois été agressée par une inconnue. »
Elle a ensuite réaffirmé sa détermination face aux intimidations en déclarant : « Je le répète : aucune forme de violence ne nous dissuadera d’affirmer nos convictions. ». Puis a par ailleurs annoncé son intention de porter plainte.
Hier soir, alors que je passais une (jusqu’ici excellente 🙄) soirée avec des amis, j’ai une nouvelle fois été agressée par une inconnue. Ces gens sont les véritables fascistes. Mais ça, vous le savez déjà.
Je déposerai bien évidemment plainte dans la journée. Aucune menace sur… pic.twitter.com/qjANNz2FZ6— Yona Faedda (@yona_nms) November 16, 2024
Des réactions indignées du collectif Némésis
La vidéo a suscité de nombreuses réactions, notamment au sein du collectif Némésis :
Mathilda, porte-parole du collectif, a exprimé son incompréhension : « Je vais m’abstenir de tout commentaire sur l’état général de cette personne mais sérieusement, c’est grotesque. Elle pense faire peur à qui ? »
Alice Cordier, directrice du collectif, a, elle aussi, réagi avec fermeté :
« Ces femmes détestent les autres femmes en fait. Qui ici est le plus féministe ? Une soûlote qui vient harceler une jeune fille qui danse ? Ladite jeune fille qui dénonce les violences que subissent les femmes ? »
Elle a poursuivi en réprouvant l’attitude de l’agresseuse : « Quand même triste d’avoir + de 50 ans et de traîner dans les bars pour embrouiller des gamines qui ont l’âge d’être ta fille. »
Pour le collectif Némésis, cette agression illustre une fois de plus la violence de leurs opposants, qui, tout en prônant certaines valeurs, adoptent des comportements contradictoires.
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