Société
« Sorte de nazi, sans prépuce » : Guillaume Meurice attaqué en justice
Après l’une de ses chroniques sur la radio publique France Inter, « l’humoriste » Guillaume Meurice connu pour son engagement très à gauche, a suscité un véritable tollé. Il a comparé le premier ministre israélien à « une sorte de nazi, sans prépuce ». L’Arcom a été saisie et l’avocat Gilles-William Goldnadel a annoncé porter plainte contre l’humoriste.
« Halloween approche et tout le monde commence à chercher un déguisement pour faire peur. En ce moment, le déguisement Netanyahou marche pas mal. C’est une sorte de nazi, sans prépuce. » La chronique de l’humoriste Guillaume Meurice sur la radio publique France Inter le 29 octobre qui trace un parallèle entre Benjamin Netanyahou et le nazisme a visiblement fait rire que les quelques journalistes présents de France Inter et a surtout provoqué un immense tollé.
Saisie par plusieurs auditeurs, l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a annoncé ce mardi être « saisie à la suite d’une chronique diffusée sur France Inter, le 29 octobre, dans l’émission Le Grand Dimanche soir ». Elle a indiqué qu’elle « instruira cette séquence qui lui a été signalée ».
L’avocat Gilles-William Goldanel a indiqué quant à lui vouloir porter plainte contre le chroniqueur de France Inter. « Ça devient une spécialité du service public de nazifier les juifs », a-t-il déploré sur le plateau de CNews, qualifiant les propos de l’humoriste « d’ignominieux ». Il en a profité pour rappeler que cette chronique intervient « au moment où on sait qu’il y a un très grand danger antisémite en France ».
Gilles-William Goldnadel, sur une chronique humoristique de Guillaume Meurice chez France Inter : «Ça devient une spécialité du service public de nazifier les juifs», dans #HDPros2 pic.twitter.com/TBPxwutODX
— CNEWS (@CNEWS) October 30, 2023
Charline Vanhoenacker vole au secours de Meurice : c’est la faute de « l’extrême droite »
Dans un communiqué publié sur X (ex-Twitter), la journaliste « satirique » de France Inter, comme elle se définit, a pris la défense de son collège. Au bout de quelques lignes, la journaliste qui s’était filmée dessinant des moustaches hitlériennes sur des affiches de campagne d’Eric Zemmour a rejeté la faute sur « l’extrême droite ».
Elle a ainsi déclaré : « Je comprends que la réception du message puisse paraître violente, car lorsque la satire évoque une guerre, le reflet grossissant de la caricature est une catharsis. C’était l’intention précise de Guillaume Meurice dont l’accroche ciblait un seul et unique individu : Benjamin Netanyahu, d’ailleurs nommé dans la phrase. Toute interprétation élargie à la communauté juive en général est une affaire d’interprétation (compréhensible tant l’émotion domine), et dans le cas de l’extrême-droite, une dangereuse instrumentalisation ».
Bonsoir la France Inter pic.twitter.com/MkNJ9Tvk5H
— CharlineVanhoenacker (@Charlineaparis) November 1, 2023
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2 commentaires
AigleNoir
Je l’ai déjà croisé ce Guillaume à une manif pour la vie avec son micro. Je lui ai dit “Bonjour M. Meurice”. Il m’a tout bonnement ignoré. Bref, un incivi.
Signaler un abusPatrick Jobart
Que tous ces gens se contentent de faire ce qu’ils savent le mieux faire : se biturer au vin rouge dans les trains. Place à de vrais journalistes et humoristes.
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