Attaque d’un fourgon blindé à Saint-Priest : une tentative de braquage avortée

Selon des informations recueillies par nos confrères du Parisien, un fourgon blindé Thémis (de transport de fonds) a été attaqué à la kalachnikov ce jeudi 31 octobre au matin, à Saint-Priest, dans le Rhône. Les faits se sont déroulés peu après 7h, lorsque cinq à six individus cagoulés et équipés de masques à gaz, ont encerclé le véhicule à l’aide de deux camionnettes à la sortie d’un entrepôt. L’attaque s’est soldée sans blessés, ni vol. Après des tirs en l’air, les malfaiteurs ont incendié leurs véhicules et pris la fuite.

Une attaque planifiée et armée

À 7h06 ce matin, alors que le fourgon quittait un entrepôt, les assaillants ont encerclé le véhicule en utilisant deux camionnettes, une tactique sophistiquée visant à bloquer toute possibilité de fuite. Les agents de Thémis ont alors été pris pour cible par les assaillants, armés de kalachnikovs et de fusils à pompe. Selon les autorités, les assaillants ont utilisé des kalachnikovs, une arme de guerre dont la présence met en lumière la montée des opérations violentes menées par des criminels bien équipés dans le pays.

Malgré la stratégie minutieuse des braqueurs, l’attaque s’est soldée par un échec et aucun butin n’a été dérobé. Les assaillants, réalisant qu’ils ne pouvaient accéder au contenu du fourgon, ont tiré en l’air avant de prendre la fuite. Le parquet de Lyon n’a pas encore publié de déclaration officielle et l’enquête est en cours.

Pour couvrir leur fuite, les criminels ont rapidement quitté les lieux à bord de leurs camionnettes. Elles ont par la suite été découvertes calcinées dans une commune voisine. Un autre véhicule, également utilisé pour la fuite, a été localisé dans une commune proche, Saint-Bonnet-de-Mure, mais n’a livré aucun indice concret pour le moment.

Un climat de violence qui inquiète

Ce braquage manqué survient dans un contexte de recrudescence de la violence armée, marquant la deuxième attaque de fourgon blindé en trois semaines en France. Alors que ces braquages avaient connu une baisse significative ces dernières années, l’émergence de nouvelles équipes, sans grande expérience, semble relancer la pratique. Ce phénomène s’inscrit dans un climat, dans lequel les autorités peinent à faire face à des assaillants souvent lourdement armés et de plus en plus audacieux.

À lire aussi : Tout ce qu’on sait sur l’attaque d’un fourgon pénitentiaire à Incarville