Ritchy Thibault : l’attaché parlementaire LFI bien connu des forces de l’ordre

Ritchy Thibault, l’attaché parlementaire de la députée Insoumise Ersilia Soudais, se distingue par une présence assidue lors de manifestations à la fois sensibles et bien souvent violentes. Âgé de seulement 20 ans, le jeune homme est bien connu des forces de l’ordre et des juges, étant inscrit dans au moins deux fichiers de police en raison de son activisme.

Figure omniprésente dans les cortèges anti-police et anti-Macron, Thibault, Gilet Jaune de la première heure, est fiché dans le fichier des personnes recherchées (FPR) depuis avril 2023 pour son appartenance à la mouvance radicale d’extrême gauche et sa capacité à « provoquer des troubles à l’ordre public ». Il est également répertorié dans le fichier de prévention des atteintes à la sécurité publique (FPSAP) en raison de ses liens avec des mouvements extrémistes.

Un provocateur au micro

Sa dernière incartade remonte au 5 octobre, lors d’un rassemblement pro-palestinien à Paris, où il a lancé devant plusieurs centaines de personnes : « Le seul chemin dans les rues de Paris, c’est l’Intifada ». Une déclaration qui a suscité l’indignation et a conduit la préfecture de police à saisir le procureur de la République pour « incitation à la haine, à la violence et à la discrimination ».

Ce n’est pas un incident isolé pour celui qui, sous le prétexte de journaliste, semble utiliser cette façade pour échapper aux contrôles de police et se mêler aux éléments les plus radicaux des manifestations.

Présent sur le terrain du désordre

Identifié par les autorités dans au minimum 16 actions de contestation et de désobéissance civile, Ritchy Thibault est un participant assidu des manifestations. Le militant ne manque jamais un 1er mai et s’affiche aux mobilisations anti-bassines à Sainte-Soline, où des affrontements ont gravement blessé plusieurs gendarmes. Son antipathie envers les forces de l’ordre est palpable, comme en témoignent de nombreuses vidéos le montrant en train de critiquer leur présence. Mais sa cible de prédilection demeure Emmanuel Macron, qu’il considère comme le principal responsable des maux de la société.

Habile joueur de la menace et de l’invective

Pour ce Gilet Jaune convaincu, l’« homme à abattre » n’est autre qu’Emmanuel Macron. Lors d’une marche unitaire pour « la fin du racisme systémique » le 23 septembre 2023, Thibault a exhorté les manifestants à l’aider à « traquer Emmanuel Macron et Gérald Darmanin pour les faire payer ».

Sa provocation atteint son paroxysme en février dernier lors du Salon de l’agriculture, où il interpelle le président en ces termes : « L’éborgneur, Emmanuel Macron, n’oublie jamais que nous sommes dans le pays de la Révolution française, le pays qui fait tomber la tête des monarques ». Après cet affront, il a été interpellé par la police et comparaîtra devant le tribunal de Paris en août dernier pour « menaces de mort envers un représentant de l’État ».

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