« Félicitations pour avoir accepté ce grand défi @elonmusk ! J’ai hâte de partager les meilleures pratiques pour lutter contre l’excès de bureaucratie, réduire la paperasserie et repenser les organisations publiques afin d’améliorer l’efficacité des fonctionnaires », a déclaré Guillaume Kasbarian.
Elon Musk : le programme de « choc » pour transformer la bureaucratie américaine
Donald Trump, président élu, a officiellement annoncé la création du DOGE, qu’il a confié à Elon Musk et à l’homme d’affaires Vivek Ramaswamy. Ensemble, ils sont chargés de transformer la bureaucratie fédérale pour la rendre « plus petite et plus efficace », en réduisant la « paperasserie » et en limitant les dépenses. Selon Trump, ce projet représente rien de moins qu’un « Manhattan Project » de la réforme administrative : « Cela va provoquer une onde de choc dans tout le système et chez tous ceux qui sont impliqués dans le gaspillage gouvernemental, ce qui représente beaucoup de monde », a affirmé Elon Musk dans la foulée de sa nomination.
Trump a fixé un objectif ambitieux : que la mission du DOGE aboutisse avant le 4 juillet 2026, date marquant le 250ᵉ anniversaire de l’indépendance américaine. D’ici là, Musk et Ramaswamy devront remanier en profondeur le fonctionnement du gouvernement fédéral, en collaboration avec la Maison Blanche et l’Office of Management and Budget, pour donner naissance à une approche nouvelle, résolument « entrepreneuriale » dans la gestion publique.
La vision de Guillaume Kasbarian : allègement bureaucratique et efficacité accrue
Pour Guillaume Kasbarian, ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique, cette initiative pourrait servir de modèle à l’échelle internationale. Dans un pays où les procédures complexes suscitent souvent la frustration des citoyens et des entreprises, l’idée d’un « gouvernement allégé » rencontre un écho particulier. Le politicien, connu pour ses prises de position sur la simplification des démarches administratives et la réduction des lourdeurs institutionnelles, voit en la nomination d’Elon Musk l’opportunité d’observer les méthodes employées outre-Atlantique pour « repenser les organisations publiques » et encourager une dynamique similaire en France. Reste à voir si l’initiative fera des émules, où le soutien affiché à Donald Trump reste une posture rare sur le champ politique.
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