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INFO – Un Marocain jugé pour apologie du terrorisme ressort libre du tribunal
Un homme de nationalité marocaine comparaissait ce mercredi au tribunal judiciaire de Montpellier pour des faits d’apologie du terrorisme. Ressortissant libre du tribunal, il purgera sa peine sous bracelet électronique.
Mohamed El Mourabiti, un ressortissant marocain, comparaissait ce mercredi 13 novembre 2024 devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour apologie publique d’un acte de terrorisme commise au moyen d’un service de communication au public en ligne. L’homme de 35 ans est accusé d’avoir diffusé des vidéos incitant au djihad et soutenant l’instauration de la charia sur TikTok, entre juin et septembre 2024.
Des vidéos faisant la promotion du djihad et de la charia
Les publications de Mohamed El Mourabiti comprenaient des discours de prédicateurs extrémistes appelant à attaquer les « mécréants » et des images d’hommes armés, dans des scènes violentes censées glorifier le djihad. Certaines vidéos postées faisaient ouvertement l’éloge d’actes terroristes menés par des groupes tels qu’Al-Qaïda et Daech. L’une d’entre elles montrait un djihadiste français actuellement incarcéré en Syrie. Les enquêteurs estiment que ces contenus pourraient inciter des internautes à adopter des comportements dangereux.
Lors de son audience en comparution immédiate, Mohamed El Mourabiti a cherché à expliquer son geste, évoquant une « période de solitude » et assurant n’avoir « pas eu conscience » de la dangerosité de ses publications. Il a admis avoir été dans « un état de déni » tout en reconnaissant les faits reprochés. La présidente du tribunal a évoqué un interrogatoire de la gendarmerie, durant lequel El Mourabiti aurait exprimé une certaine colère, notamment envers les femmes. Le Marocain a également expliqué être séparé de sa femme depuis septembre 2023.
Une peine légère au vu des faits commis par le Marocain
Malgré un casier judiciaire entaché d’une condamnation pour trafic de stupéfiants en 2017, le ministère public a requis une peine de douze mois d’emprisonnement ferme assortie d’un mandat de dépôt. Après délibération, le tribunal a finalement opté pour une peine de douze mois sous bracelet électronique, assortie d’un suivi socio-judiciaire de trois ans, permettant ainsi à Mohamed El Mourabiti de ressortir libre de l’audience.
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3 commentaires
JEAN LAINE
Et la même (in)justice demande une peine d'ineligibilite contre Marine Le Pen Il faut élire les juges
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