« Ils ont du sang sur leurs mains. Celui de Philippine et de tant d’autres ! » L’édito d’Erik Tegnér

Philippine aurait dû ce matin prendre le métro pour se rendre à son université Paris-Dauphine, où elle suit assidûment ses cours depuis deux ans. Comme des milliers de Français chaque matin, elle aurait râlé intérieurement sur un énième retard dans les transports, se serait inquiétée auprès d’une amie d’être probablement légère sur ses révisions du prochain examen, tout en se demandant si elle pourrait se libérer pour la prochaine soirée de vendredi avec ses amies de la paroisse.

Mais voilà, ce quotidien classique d’une jeune fille qui a toute la vie devant elle, des rêves plein la tête, l’énergie de la jeunesse, l’attitude positive des jeunes chrétiennes qui se plaisent à faire rayonner ce qui les environne, Philippine ne le connaîtra plus en ce matin du 26 septembre.

Ces tracas quotidiens ont laissé la place à une chape de plomb qui s’est abattue sur sa famille. Il faut organiser ses funérailles, tout en alternant les entretiens avec avocats et policiers.

Car Philippine n’est plus. Elle a été violemment assassinée par un migrant marocain sous OQTF de 22 ans, un vendredi après-midi. Disparue en plein jour, une étoile s’est éteinte. S’ensuivra une vague d’émotion dans le pays, choqué à juste titre par ce meurtre qui aurait dû être évité.

Ce matin du 26 septembre, d’autres jeunes filles de la vingtaine prennent le métro, les transports, et se rendent à l’université pour étudier. Cette fois-ci, une boule supplémentaire au ventre. Les cris d’orfraie d’une gauche qui se contente d’appeler à la récupération de l’extrême droite ne les rassurent pas. N’avaient-ils pas promis de défendre les femmes contre les milliers d’agressions qu’elles subissent ?

Ce Marocain sous OQTF n’aurait jamais dû sortir de centre de rétention administratif après avoir été condamné déjà il y a quelques années pour viol, si ce n’est pour être expulsé manu militari dan