Immigration
Bruno Retailleau intensifie la lutte contre l’immigration clandestine : 41 expulsions vers l’Albanie
La France durcit le ton face à l’immigration clandestine. Sous l’impulsion de Bruno Retailleau, 41 migrants albanais – 17 adultes et 24 mineurs – ont été expulsés via un vol groupé orchestré dans l’est du pays, marquant la première action d’envergure depuis sa nomination au ministère de l’Intérieur.
D’après les informations de nos confrères d’Europe 1, La France vient de mener une opération symbolique en expulsant 41 migrants en situation irrégulière vers l’Albanie, une première action significative depuis la nomination de Bruno Retailleau au ministère de l’Intérieur. Ce vol groupé, orchestré avec la contribution des préfectures de Moselle (19 expulsions), Meurthe-et-Moselle (8) et des Vosges (7), concerne 17 adultes et 24 mineurs, tous détenus dans des centres de rétention administrative de l’est. Cette expulsion, bien plus qu’un simple retour forcé, incarne la nouvelle politique de fermeté souhaitée par Retailleau, qui veut marquer un tournant par rapport aux approches précédentes. En effet, dans une circulaire envoyée aux préfets, il exige des résultats concrets et impose une « culture du résultat » pour renforcer le contrôle migratoire et la sécurité publique.
Mobilisation des préfets pour une « culture du résultat »
Bruno Retailleau mobilise les préfets pour qu’ils mettent en œuvre une politique de tolérance zéro envers les étrangers en situation irrégulière, particulièrement ceux impliqués dans des délits. « Il vous appartient d’aller au bout de tout ce que vous pourrez faire s’agissant du traitement des étrangers menaçant l’ordre public », peut-on lire dans cette circulaire. Ce coup de semonce se traduit par une demande explicite de Bruno Retailleau : « expulser plus, régulariser moins ». En intensifiant les expulsions, B. Retailleau entend lutter contre ce qu’il appelle les « trous dans la raquette » de la politique migratoire, un terme qui reflète sa vision d’un dispositif à consolider pour mieux contrôler les flux migratoires.
EXCLUSIF – Reprise en main de tous les dossiers d’expulsion, étrangers délinquants dans le viseur, culture du résultat dans chaque département… Le ministre de l’Intérieur mobilise ses troupes à travers une circulaire. ↓https://t.co/j75YWR12QU
— Le Figaro (@Le_Figaro) October 29, 2024
La circulaire ministérielle insiste également sur l’importance des accords de réciprocité avec les pays d’origine. Retailleau envisage de conditionner la délivrance de visas et certaines aides économiques à la coopération des États étrangers pour faciliter le retour de leurs ressortissants en situation irrégulière. Il suit ainsi l’exemple de pays comme l’Italie, en développant une politique migratoire plus coercitive et en instaurant un rapport de force qui, selon lui, permettra de mieux répondre aux enjeux migratoires actuels.
B. Retailleau impose la fermeté : priorité à l’expulsion des délinquants étrangers
Pour B. Retailleau, la présence d’étrangers délinquants sur le territoire français constitue une menace directe pour l’ordre public et leur expulsion devient prioritaire. Cette approche s’inscrit dans un cadre sécuritaire, visant à rassurer les citoyens et à répondre aux attentes d’une partie de l’opinion publique qui demande un contrôle plus strict des frontières. En réinstaurant des dispositifs juridiques et en durcissant la législation, Retailleau marque une rupture avec la gestion de ses prédécesseurs, considérée comme trop permissive.
Cette politique migratoire renouvelée illustre la volonté du ministre de l’Intérieur de s’attaquer à la racine du problème en imposant un contrôle plus rigoureux, non seulement des frontières, mais aussi de la présence étrangère sur le territoire français. En recentrant la gestion migratoire sur des actions concrètes et visibles, Bruno Retailleau affiche une volonté claire de reprendre le contrôle, autant sur le plan sécuritaire que symbolique.
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