Un parti portugais allié à LFI en flagrant délit d’antisémitisme

Si le « bruit des bottes » vient de l’extrême droite selon La France Insoumise, peut-être devraient-ils d’abord chercher l’antisémitisme chez leurs alliés. De fait, leurs amis au Parlement européen ont été épinglés début février pour une sombre affaire.

Contre la hausse des prix du logement…et pour l’antisémitisme

Ainsi que le rapportent nos confrères d’I24, au début du mois de février se déroulait à Porto une manifestation contre la hausse des prix du logement : jusque-là, rien d’inhabituel, surtout dans un contexte d’inflation dans toute l’Europe.

Pourtant, au milieu des pancartes : « une maison pour vivre » ou « non à la spéculation », on retrouvait des affiches d’un autre ton, et d’un autre temps. Semblables à l’époque où la communauté était accusée de tous les maux, des slogans anti-juifs ont été repérés à plusieurs endroits dans la manifestation, au milieu de drapeaux palestiniens.

Il ne s’agissait pas là de critiques du sionisme – qui flirtent souvent avec des propos coupables – mais bien de pancartes antisémites comme : « nous ne voulons pas être locataires des sionistes assassins » ou bien appelant au « nettoyage du monde des juifs ». Évidemment, l’antisionisme s’est mêlé à la manifestation anti-logement : « ne louez pas vos maisons à des meurtriers sionistes » ; « nous ne voulons pas une capitale sioniste ».

Un parti d’extrême gauche allié de LFI de mèche

Mais alors, quel rapport entre les prix du logement et les juifs ? Selon ces manifestants, mais aussi selon le site du parti Bloco de Esquerda, allié à Manon Aubry au Parlement européen, la hausse des prix serait liée à la présence des juifs dans la ville. « La présence des capitaux israéliens augmente la pression immobilière à Porto » titrait l’un de ses articles, et de citer les entrepreneurs israéliens ayant investi dans le domaine dans la seconde plus grande ville du pays. Pour rappel, il n’existe que 5 000 juifs dans tout le pays.

La France Insoumise a déjà été critiquée pour ses discours flirtant parfois avec l’antisémitisme. L’obsession antisioniste du député Thomas Portes ou l’emploi du terme « Dragons célestes » (référence cachée aux juifs employée par les antisémites) par un autre député, David Guiraud, ont brouillé la frontière entre compromis avec un certain électorat musulman et antisémitisme.

 

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