[Épisode 1] Paul Watson, le pirate vert des océans détenu depuis 70 jours au Danemark

Voilà 70 jours, ce dimanche 29 septembre, que l’ange des baleines, Paul Watson, officier de marine, antispéciste canadien et surtout militant écologiste, est retenu prisonnier dans la prison de Nuuk au Groënland. Le fondateur de l’ONG anti-braconnage et contre la chasse à la baleine y avait été arrêté par les autorités danoises le 21 juillet dernier dans le cadre d’une sombre affaire datant d’évènements survenus dans l’océan austral en février 2010. Une affaire dont il ne semble pas si coupable, si ce n’est de vouloir protéger des baleines. Un combat qui lui vaudra peut-être l’extradition vers le Japon, à des fins de 15 ans d’emprisonnement, mais aussi, une mort certaine.

Un capitaine controversé au service des océans

Décrit comme « écoterroriste » par le Japon, comme un pirate des mers par d’autres, l’homme de 73 ans est avant tout un amoureux des océans, de la biodiversité, et de la Terre dans toute sa diversité. Toute sa vie durant, il œuvra à la protection de la faune marine en défendant une vision davantage bio-centriste qu’anthropocentrique, et qui remet l’homme à sa juste place, horizontale, parmi l’ensemble des vivants de la planète.

Paul Watson, après quelques années chez Greenpeace dont il quittera les instances sur fond de désaccord sur les méthodes, fonde la bien connue Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) en 1977, à seulement 27 ans. Un engouement déjà certain pour la préservation des espèces marines. La SSCS, ONG internationale maritime est vouée à la protection de ces écosystèmes marins et de la biodiversité qu’il chérit tant, « effaré par la bêtise et l’arrogance d’humains qui se croient au sommet ». Pourtant, lui est au sommet. De sa compagnie, de ses équipages, et de ses actions. Un véritable leader et chef sur ses bateaux qui ne laisse place qu’à ses décisions, attitude qui pourrait étonnamment plaire politiquement à la droite française. Soutenue par Brigitte Bardot, dont nous célébro