Société
[Épisode 3] Paul Watson : la France examine la demande de naturalisation de l’activiste !
Paul Watson, l’ange des baleines, semble avoir été entendu par les autorités françaises, soucieuses de sa libération, sur sa demande de naturalisation. L’activiste est détenu en captivité au Groenland depuis plus de 100 jours, pour avoir empêché la chasse illégale à la baleine. Sa prochaine audience aura lieu le 13 novembre et devrait statuer sur une possible extradition vers le Japon où il risque 15 ans de prison. Sa naturalisation pourrait le protéger.
Avec ses proches et avocats, Paul Watson avait d’abord tenté une demande d’asile politique auprès d’Emmanuel Macron, dans une lettre ouverte adressée au président de la République. Seul hic, cette demande d’asile ne peut être octroyée pour l’écologiste et sauveur des mers Paul Watson, la démarche administrative en question ne pouvant avoir lieu que sur le territoire national. Or, l’activiste est détenu depuis fin juillet, soit plus de trois mois dans la prison de Nuuk, au Groenland, territoire sous pavillon danois. En revanche, une demande de naturalisation, qui ne nécessite plus, depuis le 06 février 2023, une présence obligatoire sur le pays dont l’identité est convoitée, pourrait être envisageable, et semble avoir reçu un écho favorable du gouvernement de Michel Barnier. Elle appuierait singulièrement la démarche de Paul Watson auprès des autorités danoises pour être relaché.
Une demande de naturalisation de Paul Watson accueillie favorablement par le gouvernement
Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, qui considère en effet la cause de l’activiste comme étant “juste et noble” s’est dit ce matin aux micros de France Info plutôt favorable à cette naturalisation de Paul Watson. De son côté, Emmanuel Macron avait de façon un peu plus timide apporté toutefois lui aussi un soutien à l’ange des baleines. La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, allait elle jusqu’à déclarer, à BFMTV, son “admiration” pour “l’action et la cause” défendue par le capitaine Watson. La ministre de
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