Société
Crépol, un an après : commémorations interdites, familles excédées, extrême gauche déchaînée
Un an après l’assassinat de Thomas Perotto et quelques semaines après la mort tragique de Nicolas Dumas, les familles des victimes se battent pour honorer leur mémoire. Mais entre interdictions préfectorales, menaces d’extrême gauche et initiatives controversées, leurs voix sont étouffées.
Le 19 novembre 2023, le meurtre de Thomas Perotto, jeune rugbyman de 16 ans, lors d’un bal de village à Crépol marquait un tournant tragique dans la conscience collective française. Un an plus tard, le décès de Nicolas Dumas, autre joueur du RC Romans-Péage, victime d’une fusillade en Ardèche, vient cruellement rappeler une réalité : l’impuissance – voire la passivité – des autorités face à des violences qui ne cessent de croître. Alors que les familles et les amis de ces deux jeunes rugbymen espéraient honorer leur mémoire lors de l’hommage organisé par le collectif Justice pour les nôtres, les commémorations prévues ce 30 novembre, ont été interdites. Dans un contexte marqué par des tensions croissantes, cette décision apparaît en contraste frappant avec les mobilisations observées dans d’autres cercles.
Crépol : un meurtre racial occulté et des hommages interdits
Dernière projection en hommage à Thomas devant la Tour Eiffel de Paris rendu par l’@InstitutJustice #Crepol pic.twitter.com/mX4BqRJi70
— Frontières (@Frontieresmedia) November 22, 2023
Le 19 novembre 2023, Thomas Perotto, 16 ans, rugbyman prometteur au RC Romans-Péage, est assassiné froidement lors d’un bal de village à Crépol. Une bande, venue du quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, s’introduit dans la salle et sème la terreur. Thomas est poignardé à mort dans ce qui apparaît rapidement comme une attaque préméditée, motivée par des intentions raciales : « planter du Blanc », se
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