Horreur aux États-Unis : un couple homosexuel condamné à perpétuité pour des abus sexuels sur leurs enfants adoptifs

C’est une sinistre affaire dont on se serait bien passé en période de Noël. Le procureur Randy McGinley, chargé de cette affaire d’abus sexuels perpétrés sur les enfants adoptés par le couple gay, présenté comme un exemple de parentalité homosexuelle au sein de la communauté LGBT, a déclaré que les deux hommes avaient transformé leur foyer en une véritable « maison de l’horreur », où leurs pulsions sombres avaient pris le dessus sur tout le reste, selon des informations rapportées par le New York Post.

Un couple homosexuel en apparence idéal

William Zulock, 33 ans, et Zachary Zulock, 35 ans, s’étaient rencontrés en 2013 avant de se marier en 2017. Rêvant de fonder une famille, ils avaient adopté en 2018 deux frères âgés de 7 et 9 ans par l’intermédiaire d’une agence chrétienne d’adoption basée en Géorgie, All God’s Children. Les deux garçons avaient déjà un passé difficile, ayant été retirés à leurs parents biologiques, toxicomanes, alors qu’ils étaient âgés de seulement 3 et 5 ans.

Pour leur entourage, le couple semblait être des parents aimants et attentionnés. William travaillait dans une administration publique, tandis que Zachary occupait un poste dans la banque. Ils étaient par ailleurs très engagés au sein de la communauté LGBT. Ils se revendiquaient comme activistes sur les réseaux sociaux et apparaissant parfois dans des publications influentes, comme le magazine Out en 2020.

La découverte des abus sexuels sur leurs enfants adoptifs

Tout a basculé en août 2021 avec l’arrestation de Hunter Clay Lawless, 27 ans, pour «possession de matériel pédopornographique». Bien que ce dernier ne semblait pas avoir de lien direct avec le couple, son interrogatoire a révélé qu’il avait reçu des vidéos d’abus envoyées par Zachary Zulock via Snapchat. Ces messages contenaient des images explicites documentant les abus infligés aux deux enfants adoptifs

Le 27 juillet 2022, une perquisition dans la maison des Zulock a mis fin à des années de souffrance pour leurs enfants adoptifs. William et Zachary ont été arrêtés sur-le-champ, et les enquêteurs ont découvert des preuves accablantes : des messages incriminants, 149 images à caractère pédocriminel et des vidéos des abus. L’enquête a révélé que ces agressions avaient commencé dès 2019, moins d’un an après l’adoption des garçons. Devant le tribunal, les deux hommes ont plaidé coupables de pédophilie aggravée et d’exploitation sexuelle d’enfants.

Un système de manipulation glaçant

Les enquêteurs ont mis en lumière un véritable système de manipulation et de prédation orchestré par les deux hommes. En privé, ils réalisaient des vidéos de leurs actes criminels pour les partager en ligne, tout en préservant une image publique de modèles de parents aimants et engagés. Peu avant leur arrestation, l’un des deux hommes avait entamé des démarches pour adopter une fillette de deux ans, un projet heureusement avorté.

Cette affaire tragique soulève de nombreuses questions sur les procédures de vérification des agences d’adoption et sur le suivi des familles après l’adoption. Comment un tel drame a-t-il pu se produire malgré les contrôles ? Si cette affaire a suscité l’indignation, elle reste étonnamment peu médiatisée.