Immigration
Refus d’obtempérer : écrasé par une portière, un gendarme blessé porte plainte
Un gendarme contraint de sortir son arme alors que la portière de sa voiture lui écrase le torse à cause de la voiture du fuyard. 10 jours d’ITT, il porte plainte.
Le 10 août, un simple contrôle à Ambarès-et-Lagrave, en Gironde, a failli tourner au drame. Alors que les gendarmes présents procèdent à des contrôles routiers, un véhicule fait un refus d’obtempérer et accélère. Les deux militaires montent dans leur voiture, s’ensuit une course-poursuite digne d’un film. Le fuyard zigzague entre les voitures, frôle les autres véhicules, roule en sens interdit et s’engage de la même manière sur un rond-point avant de heurter un trottoir, ce qui brise sa roue avant. Il est contraint de s’arrêter quelques centaines de mètres plus loin, sur un cédez-le-passage, l’avant de la voiture fumant à cause de la roue cassée et désaxée.
La liste des refus d’obtempérer s’allonge
Malheureusement, l’affaire ne s’arrête pas là. La voiture des militaires se colle à celle des délinquants, et le gendarme assis à la place du passager essaie de sortir de la voiture pour récupérer les clés. Mais au même moment, la Mercedes continue d’avancer, écrasant le torse du militaire qui se voit contraint de sortir son arme par peur de mourir. Après quelques secondes qui paraissent interminables, le conducteur accepte finalement de remettre les clés, non sans avoir fouillé dans le véhicule, augmentant la crainte de l’agent de le voir sortir une arme. Lorsque le gendarme tente de faire sortir le fuyard de son véhicule, ce dernier aurait crié : « Wallah, tu ne me touches pas ! »
Lors de l’arrestation des deux occupants de la Mercedes, le conducteur se révèle être un jeune homme de 18 ans, sans permis de conduire, et son passager, un garçon de 14 ans, tous deux de type nord-africain. D’après nos informations, la famille du conducteur serait originaire du Maroc.
Le gendarme blessé s’est vu prescrire 10 jours d’incapacité totale de travail en raison des polycontusions thoraciques qu’il a subies et d’une luxation du pouce. Mais les dommages sont aussi émotionnels : il s’est vu mourir, écrasé par sa portière, et seul son sang-froid a permis d’éviter un drame semblable à celui de Nahel en juin 2023. Il a décidé de porter plainte contre le conducteur.
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