Société
Crépol : un an après la mort de Thomas, la France toujours en deuil
Dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023, le jeune Thomas Perotto était tué lors d’un bal à Crépol. Un an après sa mort, retour sur un événement symbole de l’ensauvagement des campagnes qui avait ému la France entière.
Le 18 novembre au soir, le traditionnel bal de l’hiver a lieu à Crépol. Comme chaque année, des centaines de jeunes et moins jeunes se retrouvent à la salle des fêtes du petit village de 500 habitants. Cette nuit sera la dernière de Thomas Perotto, jeune rugbyman de 16 ans tué d’un coup de couteau dans des circonstances obscures.
Le drame de Crépol
Au stade actuel de l’enquête, il est encore très difficile de tirer des conclusions quant aux événements survenus à Crépol cette nuit du 18 au 19 novembre 2023 au bal de l’hiver.
La première version obtenue par les médias était la suivante : une dizaine de « jeunes des cités » venus de la ville voisine de Romans-sur-Isère, plus précisément du quartier de la Monnaie, seraient venus à la soirée du bal de l’hiver dans le but de « planter du blanc ». Les propos, en l’occurrence, sont cités par plusieurs témoins, dont des victimes.
Arrêtés à l’entrée de la salle de fêtes par le vigile pour port d’armes blanches, les « jeunes » de la Monnaie seraient alors devenus agressifs. La situation aurait alors rapidement dégénéré, les coups de couteau pleuvant sur les jeunes. Quelques instants plus tard, Thomas succombait de ses blessures et deux autres personnes étaient gravement blessées.
Une enquête au point mort
Depuis, l’enquête a bien du mal à progresser tant les versions existantes sont contradictoires. Selon Hugo, 18 ans, qui a assisté à la mort de son ami par le fait des racailles : « J’étais vers l’entrée et j’ai vu Thomas se faire planter un couteau dans le cœur et dans la gorge. Un hélico l’a emmené à Lyon, mais il y est passé malheureusement. Je suis choqué parce que c’était un collègue à moi, on a fait du rugby ensemble, on était au collège ensemble, et je l’ai vu mourir. Il y a eu une bataille entre les agresseurs et ceux qui ont eu le courage de leur faire face. » Maxence abonde : « C’était un bain de sang. De
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