Société
Pourquoi la droite doit soutenir Paul Watson
Frontières le sait bien, la cause animale, l’urgence écologique, et les sujets environnementaux ne font pas l’unanimité au sein de la droite et notamment des courants conservateurs et traditionalistes. Pourtant, il y a bien urgence pour la droite à s’emparer du sujet, et à soutenir Paul Watson en l’occurrence !
De fait, souvent considérées comme des sujets de « bobo gauchistes » ou de citadins wokistes, ces questions n’ont que trop longtemps été malmenées – et très mal amenées sur le terrain politique — par une extrême gauche, de Sandrine Rousseau à Marine Tondelier en passant par Aymeric Caron, qui n’ont en tête que les mots interdiction, privation, violence, et in fine, disons-le, disparition de l’être humain. L’affaire Paul Watson doit être pour nous l’occasion de nous démarquer.
Voilà, derrière les lignes, leur projet. Car, quand bien même nous ne les caricaturerions pas, admettons que leur unique mission est de ramener l’homme à son état primitif, celui-ci disparaitrait alors en un rien de temps sur une planète à bout de souffle, et sans moyens pour se défendre face à la féroce et impitoyable loi de la nature.
Personne ne veut de cette décivilisation. Mais bien au contraire de la civilisation que nous défendons en soutenant Paul Watson. Celle des vivants. De tous les vivants. Et de la vie. Que l’on ne peut pas, tant chérir à droite, quand il s’agit d’embryons et de personnes âgées, et mépriser quand il s’agit de cétacés, au prétexte que les animaux n’ont pas d’âme. Les croyants ne peuvent imposer leurs dogmes, comme les animalistes ne doivent terroriser avec les leurs.
Il s’agit d’un juste rapport aux êtres, d’une harmonie certaine et d’un équilibre à trouver. La droite ne peut taxer de bêtise la gauche si elle est incapable elle-même de réfléchir : ne sommes-nous pas une société suffisamment mature pour questionner avec lucidité, aujourd’hui, notre rapport aux animaux, à la consommation de viande, au dérèglement climatique et aux victimes qui en découlent ?
La droite peut, sait, et doit traiter ces questions. Parce qu’elle le fera beaucoup plus sainement qu’une extrême gauche qui n’a pour leviers que l’ultra-violence et la peur.
Paul Watson est un conservateu
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