Sébastien Delogu se prépare pour 2026 à Marseille

Sébastien Delogu, député insoumis aux multiples casseroles, envisage une candidature aux élections municipales de 2026 à Marseille, mais veut « rassembler le plus possible avant de s’engager ».

Delogu rêve de Marseille

Cela fait déjà quelques mois que l’actuel député insoumis de Marseille, proche de Jean-Luc Mélenchon, durcit le ton contre le maire actuel, Benoît Payan. Déjà en juillet, il avait écarté toute idée d’alliance pour les élections municipales de 2026 avec ce dernier, un ancien socialiste, et a appelé La France insoumise (LFI) à préparer un projet audacieux pour “transformer profondément” la cité phocéenne. Cette position, exprimée dans une interview accordée à La Provence, laissait déjà entrevoir les premières ambitions du sulfureux insoumis pour la ville.

Ces ambitions ont été confirmées de manière plus implicite ce jeudi 12 septembre 2024, lors de son passage sur la matinale de Sud Radio. “Si on me le demande, je pourrai y réfléchir, mais en attendant, je suis député et je suis là pour faire des textes de loi“, a-t-il déclaré, avant d’être plus clair suite à l’insistance de Jean-Jacques Bourdin : “J’y réfléchis déjà, quand vous voyez une politique qui est mal gouvernée par le maire de Marseille, ou le plan Marseille en grand qui est mal gouverné.”

De militant pro-palestinien à défenseur des “noyaux villageois”

Celui qui s’est affiché au sein de l’Assemblée nationale, drapeau palestinien en main, et qui fait le tour des réseaux sociaux depuis sa prise de parole relativement médiocre en commission, s’interroge sur la situation des quartiers populaires. “Quand je vais dans mes quartiers populaires ou dans les noyaux villageois, que je vois des gens souffrir de la pauvreté, du manque de moyens dans les transports, bien sûr que je me pose la question d’y aller ou pas y aller,” a-t-il ajouté.

En attendant une déclaration officielle de candidature, le député souhaite avant tout réunir le maximum de soutiens autour de lui. “Ce qui m’intéresse, c’est de rassembler le plus possible avant de s’engager“, a-t-il précisé, ouvrant ainsi la porte à une éventuelle alliance avec les autres partis de gauche, mais sans Benoît Payan. La capitale du grand remplacement pourrait bien basculer insoumise en 2026.

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