International
Russie : au club de Valdaï, Poutine face à la nouvelle équation Trump
Du 4 au 7 novembre, se tenait une réunion du Club de Valdaï, à Sotchi, en Russie. Consacré à la géopolitique, ce rendez-vous annuel tombait au moment des élections américaines.
Vladimir Poutine savoure-t-il sa victoire, ou se prépare-t-il à une violente déconvenue ? Jeudi 7 novembre, le président russe Vladimir Poutine est intervenu en clôture du Forum de Discussion de Valdaï, à Sotchi, en Russie. Souvent comparé au Forum économique de Davos, le Club de Valdaï est une réunion annuelle de géopolitique se tenant en Russie et ayant pour objectif d’enrichir la doctrine internationale russe. Cette année, le thème était : « Une paix durable sur quelles bases ? Sécurité commune et égalité des chances pour le développement au XXIᵉ siècle ». Un séminaire regroupant géopolitologues, universitaires, responsables politiques, diplomates ; tous proches du Kremlin.
La session a donc été conclue par Vladimir Poutine lui-même, au lendemain de l’élection de Donald Trump comme 47ᵉ président des États-Unis.
Vladimir Poutine « prêt à travailler avec Donald Trump »
Interrogé sur les relations russo-américaines, Vladimir Poutine a commenté l’élection du nouveau président américain, se disant « prêt à reprendre le contact et à travailler avec Donald Trump ». Faut-il y voir une confirmation que la Russie avait « adoubée » « son » candidat, qui l’aurait donc emporté ?
La situation est plus complexe.
Certes, d’une part, la Russie peut espérer que Donald Trump lâche les Occidentaux – dont l’Ukraine et les pays baltes – en rase campagne, comme il a menacé à plusieurs reprises de le faire ces derniers temps. Mais elle peut aussi craindre qu’en raison de son rapprochement – voire même de sa dépendance de plus en plus forte – avec la Chine, l’Iran et la Corée du Nord, trois pays bêtes noires de Donald Trump, ce dernier ne cherche au contraire à opposer à cette alliance une stratégie de l’endiguement, sans merci ni équivoque, à la manière de son prédécesseur – et l’un de ses modèle – Ronald Reagan, qui avait théorisé durant la Guerre Froide de s’opposer aux Soviétiques partout et en toutes circonstanc
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite, profitez de nos offres sans engagement !
1 commentaire
Yukio
On pourrait tout de même se passer du mot “containment”. La langue française serait elle si pauvre qu ‘elle ne puisse traduire des mots anglais ?
Signaler un abusLoading