Un an après le drame de Crépol : de l’ensauvagement à l’explosion du vote RN

La violence dans le monde rural français fait l’objet de préoccupations croissantes. L’effroyable assassinat de Thomas à Crépol a mis en lumière une tendance inquiétante: l’augmentation de la criminalité et de l’insécurité dans les zones autrefois paisibles. Les statistiques montrent une hausse alarmante des actes de violence et des infractions à la fois contre les biens, mais aussi les personnes. En parallèle, le vote RN a explosé dans la commune.

L’insécurité en France, un terrible constat

Les chiffres de l’insécurité dans notre pays sont en constantes hausses. En effet, selon l’étude du ministère de l’Intérieur sur le bilan de l’insécurité et de la délinquance, il est possible de faire plusieurs constats. Tout d’abord les données policières soulèvent une augmentation significative de la commission de plusieurs infractions entre 2017 à 2013 : les coups et blessures ont augmenté de 52%, les tentatives d’homicide de 76% et les homicides de 21%. Chaque heure, en France, les forces de l’ordre enregistrent plusieurs crimes ou délits : 16 agressions, 5 viols, ou encore 25 cambriolages.

Selon Eurostat, la France est le pays européen qui a la plus forte augmentation des tentatives d’homicide avec +54%. Certes, les homicides sont à la baisse depuis plusieurs décennies, cependant, dès l’année 2017, il est possible de noter une hausse de 21%. Il est difficile de trouver les chiffres exacts sur l’insécurité dans les zones rurales en France. Dans la mesure où le ministère de l’Intérieur ne procède pas à une distinction évidente entre les zones urbaines et les campagnes du pays.

Cependant, les chiffres de 2020 peuvent éclaircir cette zone d’ombre, en effet, ces derniers soulignent une augmentation de +8% des violences dans l’ensemble des zones gendarmerie, et même +10% des coups et blessures volontaires. Les zones de gendarmerie recouvrent plus de secteurs ruraux que la police, qui, elle, focalise leurs actions dans les m