Immigration
INFO – « Ça va rafaler » les menaces en djellaba de Kaddouri L. à des restaurateurs parisiens
Selon nos informations Frontières, Kaddouri L. a été interpellé le 15 novembre dernier après avoir proféré des menaces de tirs à l’encontre de restaurateurs. Au préalable, l’homme d’origine maghrébine, avait demandé à plusieurs d’entre eux s’ils étaient algériens, avant de leur conseiller de partir.
Paris, rue des Dames, le 13 novembre – En pleine matinée, Kaddouri L., un homme portant une longue djellaba et arborant une barbe longue, fait rugir le moteur d’une Audi arrêtée dans la rue des Dames, en plein cœur du 17e arrondissement de Paris. L’homme, d’origine maghrébine, interpelle les restaurateurs de la rue, demandant à plusieurs d’entre eux s’ils sont algériens. Puis, les menaces viennent, il leur ordonne de quitter les lieux, lançant : « Ça va rafaler. »
Ces paroles, lourdes de sous-entendus, sèment l’effroi parmi les commerçants. Craignant le pire, certains restaurateurs décident alors d’appeler la police, déclenchant une alerte dans un quartier pourtant réputé paisible.
Un profil sous surveillance
L’interpellé n’est pas un inconnu des forces de l’ordre. Selon une source Frontières, Kadouri L. est déjà connu pour des affaires de détention d’armes et de gilets pare-balles, un historique qui renforce les inquiétudes des enquêteurs. Après deux jours de recherches, il est finalement intercepté par la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI) alors qu’il circulait dans son véhicule. Malgré une fouille minutieuse de l’Audi, les policiers ne trouvent aucun élément compromettant.
Une autre source pour Frontières nous confirme que l’enquête se poursuit avec la perquisition de son appartement. Là, les enquêteurs mettent la main sur plusieurs objets : la djellabah qu’il portait au moment des faits, un keffieh, sept téléphones portables, une tablette numérique et une somme de 900 euros en liquide. Ces découvertes ne permettent toutefois pas d’établir un lien direct avec une quelconque intention criminelle.
Dans un second temps, le domicile de sa femme, propriétaire du véhicule en question, est également perquisitionné. Cette opération ne donne aucun résultat.
Une garde à vue sous le signe de l’alcool
Placée en garde à vue, Kadouri L. reconnaît avoir été sous l’emprise de l’alcool au moment des faits. Il admet fréquenter régulièrement les bars du quartier des Batignolles pour y boire. Quant à ses menaces, il affirme qu’elles n’étaient pas destinées à intimider qui que ce soit. Selon ses déclarations, l’expression « ça va rafaler » proviendrait des paroles d’une musique qu’il écoutait à ce moment précis dans sa voiture.
Kadouri L. a été remis en liberté le 16 novembre, faute d’éléments probants permettant de justifier une mise en examen immédiate. Son dossier a néanmoins été transmis au Tribunal judiciaire de Paris, qui devra décider des suites à donner à cette affaire.
À lire aussi : Un homme sous OQTF interpellé en flagrant délit de viol à Marseille
Aucun commentaire
Loading