Société
« Ouais elle est bonne, on va la violer » : une femme agressée avec une matraque alors qu’elle faisait du vélo
Cécilia a été victime d’une tentative de viol ce mardi 1ᵉʳ octobre dans la forêt de Janas, à la Seyne-sur-Mer, durant une promenade à vélo.
Cécilia, 30 ans et mère de quatre enfants, a vécu une expérience traumatisante mardi 1ᵉʳ octobre dans la forêt de Janas, à la Seyne-sur-Mer. Alors qu’elle faisait du vélo durant l’après-midi, musique dans les oreilles, elle a été agressée par deux hommes. Absorbée par ses pensées, elle n’a pas entendu les pas qui l’approchaient.
Elle a alors ressenti un choc à la jambe : ses agresseurs l’avaient frappée violemment avec une matraque. Ayant pratiqué les arts martiaux durant sa jeunesse, Cécilia a réagi instinctivement. « J’ai donné un coup de coude dans le nez de l’un d’eux », témoigne-t-elle dans Var Matin.
Une tentative de viol durant une promenade à vélo
La situation a rapidement dégénéré lorsque l’un des agresseurs a tenté de lui retirer son pantalon. Les hommes ont proféré des menaces : « Ouais, elle est bonne, on va la violer ». Face à cette violence, Cécilia a courageusement réagi en lançant un crochet du droit pour se défendre. Cependant, l’autre homme a riposté avec un coup de matraque dans les côtes. Malgré cette brutalité, la détermination de cette femme a joué en sa faveur. En voyant qu’elle se battait, les agresseurs ont finalement pris la fuite. La victime a choisi de ne pas les poursuivre, consciente des risques supplémentaires que cela aurait pu engendrer.
Une fois en sécurité, elle a immédiatement contacté son mari et les forces de l’ordre. Elle s’est étonnée que ses agresseurs n’ont même pas essayé de voler son vélo, d’une valeur de 3 000 euros. « Ils étaient là pour me violer, c’était leur seul objectif à ce moment-là », déclare-t-elle.
Deux suspects « utilisant un langage familier des cités »
Cécilia a ensuite été conduite à l’hôpital pour des examens médicaux, avant de déposer plainte le lendemain. Malgré une description précise de ses agresseurs, deux jeunes hommes de 18 à 20 ans, portant des capuches et utilisant un langage familier des cités, la police n’a pas encore réussi à les identifier.
Le pire a été évité de peu, mais les conséquences de cette agression restent dramatiques. Cécilia souffre de lésions au genou droit, de côtes fêlées et d’un pneumothorax, en plus de douleurs persistantes. Son état émotionnel est également gravement affecté, étant traumatisé par cet événement.
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2 commentaires
Bitter red pill
La question est :
Restera t’il des femmes blanches non violée et des garçons encore en vie avant la prochaine élection présidentielle ?
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