Paul Watson : pourquoi la France doit le sauver

Officier de marine et animaliste canadien, le militant écologiste Paul Watson est retenu dans la prison de Nuuk au Groënland depuis le 21 juillet. Le fondateur de l’ONG anti-braconnage a été arrêté par les autorités danoises dans le cadre d’une sombre affaire datant de février 2010, dans l’océan austral. Une affaire où il ne semble pas si coupable, si ce n’est de vouloir protéger des baleines. Mais un combat qui lui vaudra peut-être l’extradition vers le Japon où il risque jusqu’à quinze ans d’emprisonnement, donc à son âge, la mort.

Paul Watson : un capitaine controversé au service des océans

Décrit comme « écoterroriste » par le Japon, l’homme de 73 ans est avant tout un amoureux des océans, de la biodiversité, et de la terre dans toute sa diversité. Toute sa vie, il a œuvré à la protection de la faune marine en défendant une vision bio-centrée plutôt qu’anthropocentrique.

Après quelques années chez Greenpeace dont il quittera les instances pour désaccord sur les méthodes, il fonde la désormais bien connue Sea Shepherd Conservation Society (SSCS) en 1977, à seulement 27 ans. On trouve en lui un engouement déjà certain pour la préservation des espèces marines. La SSCS, ONG internationale maritime, est vouée à la protection de ces écosystèmes marins et de la biodiversité qu’il chérit tant, « effaré par la bêtise et l’arrogance d’humains qui se croient au sommet ». Pourtant, lui est au sommet. De sa compagnie, de ses équipages, et de ses actions. Un véritable leader sur ses bateaux qui ne laisse place qu’à ses décisions, attitude qui devrait plaire politiquement à la droite française.

Soutenue par Brigitte Bardot, Pamela Anderson, Leonardo DiCaprio, le groupe Aerosmith ou plus récemment Shaka Ponk ainsi qu’Hugo Clément, l’ONG lutte contre la pêche illégale, la chasse à la baleine et aux dauphins notamment au Japon, aux globicéphales dans les Îles Féroé, aux phoques, et avant tout contre la su