Société
La mère de Nahel fait polémique sur France 5 après l’annonce du procès pour meurtre

Invitée sur le plateau de C l’hebdo sur France 5, Mounia Merzouk, la mère de Nahel, a réagi à l’affaire après l’annonce des réquisitions du parquet de Nanterre, qui demande un procès pour meurtre contre le policier ayant tiré sur son fils en juin 2023.
Mounia Merzouk s’exprime à la télévision et divise l’opinion
Son intervention, marquée par des propos forts, a immédiatement suscité de vives réactions, notamment au sein des forces de l’ordre et d’une partie de l’opinion publique.
Se disant « satisfaite » de cette qualification, elle a affirmé : « Je veux un procès, tout simplement ». Avant d’ajouter : « Il a fait une bavure, faut l’assumer », en référence au tir mortel du policier Florian M. qui avait déclenché plusieurs nuits d’émeutes à travers la France.
“Je n’arrive pas à faire mon deuil” : un témoignage très engagé
Durant l’émission, Mounia Merzouk n’a pas caché sa douleur, répétant à plusieurs reprises : « Nahel était un enfant, était mon enfant. Il ne méritait pas de mourir comme ça ». Elle a aussi confié ne pas parvenir à surmonter la perte de son fils : « Je n’arrive pas à faire mon deuil, je vois mon fils en vidéo en face de moi, avec un sourire. Il n’est plus là. Il n’est plus là pour parler lui-même, justement, pour s’expliquer ».
Elle a expliqué rendre visite quotidiennement à la tombe de son fils après son travail : « Tous les matins après le travail, je vais sur la tombe de mon fils lui dire bonjour ».
Des propos qui indignent les syndicats de police
Les déclarations de Mounia Merzouk et la qualification du procès pour meurtre ont provoqué une onde de choc parmi les forces de l’ordre. Les syndicats policiers dénoncent une décision politique qui, selon eux, « lâche un fonctionnaire ayant agi dans un cadre légal ».
L’avocat du policier, Me Laurent-Franck Liénard, a vivement critiqué les conclusions du parquet : « Il y avait des piétons derrière la voiture, mon client a agi en fonction de la menace qu’il percevait ». Il estime que la légitime défense aurait dû être retenue et que « ce procès va créer un précédent dangereux ».
De leur côté, plusieurs syndicats ont organisé des rassemblements pour dénoncer une « criminalisation du travail des policiers », estimant que l’État « cède à la pression médiatique et politique ».
Une décision qui pourrait raviver les tensions
Alors que les juges d’instruction doivent encore décider de suivre ou non les réquisitions du parquet, l’annonce de ce possible procès a déjà réveillé les clivages autour de l’affaire Nahel.
Les émeutes qui avaient suivi la mort de l’adolescent avaient causé près d’un milliard d’euros de dégâts en France. La perspective d’un procès aux assises pour meurtre, si elle se confirme, pourrait à nouveau exacerber les tensions entre les forces de l’ordre et une partie de la population, dans un contexte sécuritaire déjà sensible.

7 commentaires
Chimiste78
La qualification pour meutre, la honte de la justice en France…Cette femme n’a aucune pudeur….Il fallait pas faire de votre fils un voyou…..Arrêtons de défendre la racaille.
Signaler un abusCyrano
Moi, je suis surtout soulagé, mes gosses ne croiseront jamais le petit ange....
Signaler un abusvert10
C'est la non éducation de son môme qu'elle doit surtout assumer. Il est temps de supprimer le droit du sol. Et généraliser la dechéance de la nationalité française pour les binationaux délinquants.
Signaler un abusOxane
Cette génitrice n'a aucune dignité il faut encore qu'elle fasse du buzz sur internet alors que c'est une mère indigne qui n'a eu aucune capacité à élever correctement un fils. J'espère que les juges requalifieront en homicide involontaire.
Signaler un abusTony
Quel manque de dignité et quelle honte d’utiliser la mort de son enfant comme marche pied pour aller fanfaronner sur les plateaux télé
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