Société
Manifestation féministe radicale à Toulouse : slogans violents et interdiction préfectorale

Vendredi 7 mars, une manifestation féministe radicale s’est tenue à Toulouse, malgré un arrêté préfectoral interdisant tout rassemblement non déclaré dans le centre-ville.
Un rassemblement non déclaré sous haute tension
L’appel à manifester, lancé sur les réseaux sociaux sous le compte @7mars_toulouse, appelait à dénoncer « les violences patriarcales, étatiques et adultistes » et à revendiquer « une culture queerféministe ».
Le préfet de Haute-Garonne, Pierre-André Durand, avait justifié cette interdiction en mettant en avant l’absence de déclaration en préfecture, empêchant « tout contact avec des organisateurs identifiés, le contrôle du nombre de participants ou encore la prévention d’éventuels troubles à l’ordre public ».
Des slogans appelant à la violence
Au cours du rassemblement, plusieurs slogans et tags ont été relevés sur les murs de la ville, certains d’entre eux faisant explicitement référence à des appels à la violence :
• « Nique les TERFs »
• « Nique la police »
• « Mort aux fachos »
• « État violeur comme l’Église »
• « Terreur féministe »
• « Dora Moutot meurt en enfer »
• « Dissoudre Némésis à l’acide »
Ces inscriptions ont immédiatement suscité des réactions indignées sur les réseaux sociaux.
Un précédent à Paris
Cette manifestation à Toulouse s’inscrit dans un climat plus large de mobilisations féministes radicales en France. À Paris, une marche similaire, organisée par l’Assemblée Féministe Paris-Banlieue, avait été interdite par le préfet Laurent Nuñez en raison de l’implication de collectifs pro-palestiniens. Toutefois, le tribunal administratif avait suspendu cette interdiction, permettant à 3 500 manifestants de défiler.
L’événement parisien a été marqué par des slogans tels que « Gloire aux résistantes palestiniennes » et « Nous sommes tous des enfants de Gaza ».

3 commentaires
Perceval
Si ce sont tous des enfants de Gaza, qu’ils y aillent et bon débarras ! Qu’ils aillent aller cracher leur venin auprès de ceux du Hamas qu’ils soutiennent en permanence. On devrait organiser un petit voyage pour ces jeunes désœuvrés histoire de leur faire comprendre ce qu’est la misère du terrorisme
Signaler un abusvert10
Comme quoi toutes manifestations de ces dégénérées doivent être interdites. Ou bien permises mais en rase campagne. Dans un champs loin de tout .
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