Affaire Nahel : Jean Messiha porte plainte contre Mathilde Panot et Arthur Delaporte pour calomnie après sa cagnotte pour le policier impliqué

Suite au rejet des recours déposés par des représentants de la gauche et de l’extrême-gauche visant à contester la cagnotte en ligne ouverte pour soutenir la famille du policier intervenant sur l'affaire Nahel nommé Florian, une contre-attaque judiciaire a été annoncée. Jean Messiha, président du cercle de réflexion Vivre Français et l’initiateur de cette démarche, a mandaté son avocat, Me Gérald Pandelon pour déposer une plainte contre deux figures politiques : Mathilde Panot, députée de La France Insoumise (LFI), et Arthur Delaporte, député du Parti socialiste (PS). L’accusation portée est celle de dénonciation calomnieuse.

La cagnotte en question, qualifiée de « #CagnotteDeLaHonte » par ses détracteurs, a été initiée pour venir en aide à la famille du policier accusé d’homicide volontaire dans l'affaire Nahel. Cette initiative, attribuée à des milieux « d’extrême-droite » selon ses détracteurs d'ultra-gauche, a suscité une polémique. Mathilde Panot et Arthur Delaporte avaient chacun saisi la procureure de la République en invoquant l’article 40 du Code de procédure pénale, qui oblige tout élu à signaler une infraction dont il aurait connaissance. Leurs signalements visaient à faire fermer la cagnotte, arguant qu’elle pourrait être illégale.

Dans un message publié sur X, Arthur Delaporte a déclaré :  « Cagnotte en ligne en faveur d’un policier accusé d’homicide volontaire et initiée par l’extrême-droite : je saisis ce jour la Procureure de la République au titre de l’article 40. J’y développe les raisons pour lesquelles cette cagnotte pourrait être considérée comme illégale. »

De son côté, Mathilde Panot a également partagé sur X :   « Je saisis la procureur de la République au titre de l’article 40 sur la #CagnotteDeLaHonte. Cette #cagnote doit être fermée. Elle constitue une violation de la loi de 1881 et un trouble à l’ordre public. Elle est une insulte aux proches de #Nahel. »

À la suite de ces signalements, Jean Messiha rapporte avoir été interrogé pendant plusieurs heures par les enquêteurs, une procédure qui n’a finalement débouché sur aucune poursuite. Estimant avoir été injustement visé, l'économiste et haut fonctionnaire a décidé de contre-attaquer en déposant une plainte pour dénonciation calomnieuse contre les deux députés. Il affirme vouloir les « traîner devant les tribunaux afin que ces faquins rendent des comptes » et promet de les poursuivre « jusqu’à leur mort politique ».

L’auteur conclut son message en remerciant ses soutiens et en annonçant que cette affaire sera relayée, notamment via le média « Frontières », avec une primeur accordée à son interlocuteur, Garen. Il insiste sur une détermination sans faille : « On ne laissera plus rien passer. »

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