Société
L'influenceur algérien Doualemn condamné à cinq mois de prison avec sursis

À Montpellier, Boualem Namam, alias « Doualemn », a été jugé pour « provocation publique et directe non suivie d’effet à commettre un crime ou un délit ».
Devant le tribunal, l’assurance affichée sur TikTok avait laissé place à des regrets appuyés. « Je regrette, franchement, je regrette », a balbutié Boualem Namam. Le tribunal correctionnel de Montpellier s’est montré relativement clément : cinq mois de prison avec sursis.
Boualem Namam avait déjà été expulsé de France avant de se voir refuser l’entrée en Algérie, une décision qui avait ravivé les tensions diplomatiques entre les deux pays. Arrêté à Montpellier après la publication de vidéos incitant à la haine et appelant à la violence contre des opposants au régime algérien, il avait été placé en centre de rétention administrative à Nîmes après la révocation de son visa. Son expulsion, accélérée par un arrêté du ministre de l’Intérieur, s’était heurtée au refus des autorités algériennes, celles-ci invoquant une loi de 2008 interdisant l’entrée sur leur territoire aux ressortissants considérés comme une menace potentielle.
Youcef Aziria face à la justice brestoise
À Brest, Youcef Aziria, alias « Zazou Youssef », comparaissait fin février pour « apologie d’un acte de terrorisme ». Face aux juges, il a minimisé ses propos, parlant d’un simple « malentendu ».
Condamné à 18 mois de prison ferme et interdit de territoire français pendant dix ans, cet Algérien de 25 ans, arrivé en 2020, avait appelé à s’en prendre aux opposants du régime algérien dans une vidéo diffusée avant le Nouvel An. Ses explications n’ont pas convaincu le tribunal, tandis que ses avocats ont dénoncé une instrumentalisation politique du dossier, dans un contexte de tensions entre Paris et Alger.
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