Société
Marche du 8 mars : le collectif Némésis défile à Paris

La Journée internationale des droits des femmes a été marquée par une marche sous haute tension à Paris.
Un rassemblement sous tension
La présence du collectif Némésis et de Sarah Knafo a provoqué des réactions hostiles de la part de certains groupes féministes d’extrême gauche, révélant des fractures profondes au sein du mouvement féministe.
Le cortège parisien, parti à 14h de la place de la République, réunissait des associations féministes variées comme Nous Toutes, la CGT, Osez le Féminisme et Nous Vivrons. Toutefois, l’annonce de la participation de Némésis a suscité une forte opposition. « Ce n’est pas parce qu’un groupe se dit féministe qu’il l’est », a déclaré Élisa Labouret, porte-parole d’Osez le Féminisme. Marie Moreau, représentante de Nous Toutes, a également exprimé son mécontentement : « On est très en colère, elles n’ont rien à faire dans cette manifestation ».
Face à ces tensions, la préfecture de police de Paris a renforcé la sécurité, anticipant d’éventuels affrontements entre les différents groupes. Les craintes se sont confirmées avec des slogans et tags hostiles à Némésis hier à Toulouse, comme « Dissoudre Némésis à l’acide », relayé sur les réseaux sociaux par l’eurodéputée LFI Rima Hassan. Alice Cordier, directrice de Némésis, a dénoncé cette incitation à la violence : « C’est de l’appel au meurtre. C’est juste fou ».
Confrontations idéologiques en pleine manifestation
Lors du défilé, les tensions se sont cristallisées entre Némésis et les groupes féministes d’extrême gauche. D’un côté, les militantes de Némésis scandaient « Justice pour Philippine », en référence à la jeune femme violée et tuée par un suspect sous OQTF, tandis que leurs opposantes affichaient un drapeau LGBT sans répondre.
Sarah Knafo, présente aux côtés d’Alice Cordier, a affirmé son soutien à Némésis : « Il y a des Françaises qui n’ont pas peur des intimidations, qui n’ont pas peur de Rima Hassan qui propose tout simplement de dissoudre à l’acide le Collectif Némésis ». Elle a ajouté : « On connaît la différence entre vous et ces féministes de pacotille qui manifestent ici. On veut se battre contre toutes les menaces que vivent les femmes au quotidien ».
Les manifestantes antifascistes ont également tenté d’empêcher le collectif de défiler en s’agenouillant sur le parcours, ce à quoi Némésis a répondu par le slogan « Gauchistes à genoux, Némésis debout ! ».
Une fracture assumée du féminisme
La manifestation du 8 mars, qui se voulait unitaire, a révélé une polarisation croissante du mouvement féministe en France. D’un côté, une frange radicale prônant un féminisme intersectionnel et militant pro-Palestine, et de l’autre, Némésis et ses soutiens, défendant une approche axée sur la lutte contre l’insécurité et les violences faites aux femmes par des délinquants souvent en situation irrégulière.
Malgré les tentatives d’exclusion, Némésis a maintenu sa présence et imposé son message face à l’extrême gauche qui est plus apparue comme un groupe islamo gauchiste aux revendications éloignées de la lutte pour les droits des femmes.

5 commentaires
Dernier ordre
Ce n'est pas parceque un groupe se dit féministe qu'il l'est je la rejoins beaucoup de groupe de gauche se disant féministe ne le sont pas.
Signaler un abusnarbock
Bravo à ces femmes quibfont preuve d'un courage exceptionnel ! La france vous remercie, la vraie
Signaler un abusSapereAude
Bravo au Collectif Némesis pour leur courage ! ---------- [ « ...une polarisation croissante du mouvement féministe en France. D’un côté, une frange radicale prônant un féminisme intersectionnel et militant pro-Palestine, et de l’autre, Némésis et ses soutiens... » ] --- Il me semble qu'il est impossible de considérer que les premières ne sont que "des féministes" qui proposent une autre vision du féminisme. Quand on considère leurs slogans, leurs manifestations publiques et leur affichage avec des groupuscules qui prônent comme horizon sociétal indépassable, des valeurs théologiques de séparatisme entre le hommes et les femmes, le tout sous une chape de restrictions et de contrôle patriarcal moyenâgeux. Elles ne seraient surtout que des militantes d'un marxisme culturel dont la "cause féminine" n'est que forme de taqiyya, qui serait ainsi utilisée pour que des abrutis qui ne comprennent rien au projet politique de l'Islam fondamentaliste (mais peut-être aussi par ethno-masochisme), s’achètent du "luxury belief", mais sans se rendre compte à quel point de dhimmitude ils sont déjà rendu en le faisant, et sans se rendre compte qu’un jours c’est leurs propres filles, mères et épouses qui pourraient en subir le courroux…
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