Société
L’Algérie refuse de nouveau un expulsé, la France contrainte de le reprendre
Mercredi 5 mars, un Algérien né en 1998, connu pour plusieurs faits de violence, a été escorté à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle pour être expulsé vers son pays d’origine. Mais à son arrivée, les autorités algériennes ont refusé son retour, le renvoyant vers la France quelques heures plus tard. L’homme, qui disposait d’un passeport mais non d’un laissez-passer consulaire, a donc été ramené au centre de rétention administrative (CRA) de Metz.
Ce cas rappelle celui de l’influenceur « Doualemn », lui aussi expulsé avant d’être refoulé par l’Algérie. Une illustration frappante des difficultés de la France à faire appliquer les mesures d’éloignement.
Un individu au lourd passif judiciaire
Selon les informations du Figaro, le ressortissant algérien n’en est pas à son premier démêlé avec la justice. Son nom figure dans le fichier de traitement des antécédents judiciaires (TAJ) pour des violences sur conjoint en présence d’un mineur en janvier 2024, ainsi que pour une agression ayant entraîné une incapacité de travail en décembre 2023. Une OQTF avait été prononcée contre lui le 15 janvier, mais, une semaine plus tard, il était placé en garde à vue pour des violences en état d’ivresse sur un policier municipal, ainsi que pour outrage et rébellion. Condamné à six mois de prison avec sursis le 27 janvier, il avait été transféré au CRA de Metz en attendant son expulsion.
Face à ces blocages, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé la préparation d’une liste de « plusieurs centaines » de ressortissants algériens aux « profils dangereux » devant être expulsés.
L’Algérie, qui refuse systématiquement certains de ses ressortissants, est désormais mise face à ses responsabilités. « Ce sera l’épreuve de vérité », a averti Bruno Retailleau, rappelant le cas du terroriste de Mulhouse, qui avait été maintes fois présenté aux autorités algériennes avant de tuer un homme en France. L’exécutif veut désormais contraindre Alger à reprendre ses nationaux, en s’appuyant sur le droit international.
À lire aussi : « La patrie a besoin de vous » : Emmanuel Macron appelle à l'engagement de la nation face à la « menace russe »
4 commentaires
vert10
Amusant...les saoudiens eux sont plus efficaces. En 2017 , 2000 algériens avaient "oubliés " de repartir après le pèlerinage a la mecque . L'Arabie ne sait pas démonter , le chantage aux visas fut payant . Si vous les reprenez pas , plus de visas pour le pèlerinage. L'année suivante aucun problème.
Signaler un abusLibrefiere
Non mais franchement ! Faut que c s'arrête ! L'autre guignol qui nous sert de président veut faire la guerre à Poutine qui n'est pas notre ennemi avec le sang de nos enfants ! Mais qu'il s'occupe d'abord de Tebboune pour commencer ! Il a peut de certains de ses secrets honteux...
Signaler un abusVictoria
Pourquoi la France ne l a pas laissé sur le tarmac...cet individu n a rien à faire chez nous
Signaler un abusSapereAude
Pourquoi une fois l’avion posé, ne pas les laisser dans les limbes du système, entre les portes de la douane et les portes de l’avion, puis repartir ? (Comme avec cet individu qui a vecu des années dans cette limbe à Roissy).
Signaler un abusChargement

Lettre d'information
Restez informé en recevant directement les dernières news dans votre boîte mail !